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Vendredi 28

Au petit matin, nous nous levons avant Ahmed qui dort encore sur son 4X4. Nous en profitons pour grimper au sommet du promontoire qui protège notre bivouac, afin de contempler une dernière fois ce spectacle unique, à la lueur du petit matin.

Quand nous redescendons de notre observatoire, Ahmed nous a préparé le petit déjeuner et commence à ranger le 4X4.Comme d'habitude nous nous régalons Et à 8 heures nous partons. Anne-Marie a grimpé sur le toit avec un sourire qui en dit long sur le plaisir qui est le sien.

Une demie heure plus tard, nous voilà de retour au petit village de Rum. Notre périple du désert est terminé

Nous restons une dizaine de minutes dans la cour de la maison d'Ahmed, quand celui-ci nous demande de remonter dans le 4X4. Le chauffeur de taxi refuse de venir nous chercher ici, en raison de l'état de la route.

Ahmed nous conduit à la sortie du village pour retrouver notre taxi et notre chauffeur. Après les remerciements très appuyés de notre part, nous disons au revoir à notre guide du Wadi Rum, afin de rejoindre Aqaba.

Il est 11 heures, quand nous arrivons devant un hôtel à Aqaba. Nous sommes surpris car suite aux différentes conversations téléphoniques avec Bilel, nous étions persuadés que nous étions hébergés à une dizaine de kilomètres dans la zone des plages touristiques. Nous avions deux options et avions choisi celle d'être hébergés à Aqaba, mais nous avions compris que finalement ceci n'était pas possible.

Notre chauffeur nous explique que non et qu'il nous conduira ensuite aux plages pour effectuer du snorkeling. Nous lui demandons alors de nous laisser une petite heure, afin de prendre une douche et de poser nos affaires dans notre chambre.

Après cette pause, nous redescendons. En arrivant dans le hall, la personne à l'accueil nous interpelle. Nous ne comprenons pas très bien ce qu'il veut. Mais nous le suivons à l'extérieur, où il nous conduit à un taxi. Ce n'est pas le nôtre. Nous comprenons alors que notre chauffeur est rentré sur Petra (il habite Petra) et qu'il a demandé à un chauffeur d'Aqaba de nous conduire aux plages.

Nous nous laissons donc conduire jusqu'aux plages, se trouvant en dehors de la ville à quelques encablures de la frontière de l'Arabie Saoudite. Dix kilomètres plus loin, nous nous arrêtons devant un bâtiment avec hôtel, restaurant, piscine et un magasin de location de matériel (combinaisons, masques ...) proposant de l'encadrement pour des séances de plongée.

Notre chauffeur du jour nous conduit au responsable et nous quitte.

Petit moment de flottement. Comment allons nous rentrer ?

Le responsable de l'ensemble du bâtiment nous explique alors que dès que nous voudrons retourner à Aqaba, nous lui disons et qu'il s'occupera de tout. Décidément l'organisation est au top, étonnante et imprévisible.

Le responsable nous emmène alors au magasin de snorkeling, afin que nous puissions nous équiper. Un grand moment et une première  pour Philippe.

Nous traversons la route pour nous retrouver sur la plage. Il y a beaucoup de monde, principalement des locaux, c'est le week-end pour eux.

Une fois mis le masque et les palmes, nous rentrons dans l'eau, pour une première pour Philippe. Malheureusement, pas du tout à l'aise, cette expérience va être de courte durée pour lui. Quant à Anne-Marie, habituée au snorkeling, elle part un petit peu au large pour essayer d'en prendre plein les yeux. Une vingtaine de minutes plus tard, elle est de retour ... très déçue. Elle a vu très peu de poissons et les fonds marins étaient brassés.

De retour au bâtiment, nous nous déséquipons et décidons de nous poser au bord de la piscine afin de déjeuner.

Aux alentours, comme convenu, nous prévenons le responsable de notre désir de retourner sur Aqaba. Un quart d'heure plus tard, un taxi est là pour nous ramener. Ce n'est pas le même qu'à l'aller. Il nous emmène jusqu'à notre hôtel, sans que nous ayons besoins de lui indiquer notre destination et sans être obligé de nous acquitter la course. C'est toujours aussi surprenant cette ponctualité, cette organisation ...

Nous ne faisons que passer quelques minutes à l'hôtel et partons visiter la ville.

Philippe qui a une barbe maintenant d'une quinzaine de jours et des cheveux en bataille, décide d'aller se faire raser et se faire couper les cheveux. Le premier coiffeur barbier que nous trouvons sera celui là.

Pendant que Philippe passe entre les mains de l'artisan, Anne-Marie part se balader un petit peu. De retour, elle voit Philippe en train de se faire épiler au fil. Après la coupe des cheveux et le rasage de la barbe au rasoir, le barbier lui a proposé de lui retirer les poils. tout d'abord ceux des oreilles, puis ceux du nez, puis ceux des cils et maintenant il épile méthodiquement ceux se trouvant sur toute la partie du visage.

Cela provoque quelques petites douleurs passagères, mais c'est très efficace.

Une fois terminé, il se tourne vers Anne-Marie et lui propose gracieusement et gratuitement la même opération.

Un moment particulier.

Nous entamons alors une visite de la ville en déambulant dans les ruelles et au bord de la plage d'Aqaba qui est bondée et fréquentée uniquement par les Jordaniens. Nous ne rencontrerons aucun touriste.

Magnifique moment à observer ces activités de détente qu'ils s'offrent : baignade, ballades en petits bateaux ou en pédalo, narguilé et pique-nique.

Ce sera le seul moment de notre séjour où nous sentirons les regards se poser sur nous. Effectivement, avec la chaleur et notre arrivée des plages touristiques, Anne-Marie avait complétement oublié de revêtir un tee shift un peu plus long et elle en portait un qui ne recouvrait pas ses épaules.

Désolé.

Après la plage retour dans la ville à la rencontre du vendeur de thé, des magasins de gâteaux  ou de fruits secs, des véhicules bariolés ... et pour terminer un dîner dans un restaurant dans la partie touristique d'Aqaba ... bon, mais avec le prix touristique.

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