Notre première nuit à Amman se termine dès 5h du matin, avec l'appel à la prière.
Le théâtre encore dans le nuit.
Comme la veille nous dégustons un copieux petit déjeuner à l'hôtel.
Puis une fois s'être restauré, nous attendons à l'accueil l'arrivée de notre chauffeur prévue à 8h.
Et effectivement, à l'heure prévue, un chauffeur se présente à nous. Tiens, ce n'est pas celui de la veille !!!
Après les présentations et le rappel du programme de la journée, nous voilà partis avec notre
nouveau chauffeur pour découvrir les châteaux du désert.
Arrivés au premier, le Qasr Al-Harrana, nous tombons sur un bus de collégiennes, elles aussi en visite. Mais dès qu'elles nous aperçoivent, beaucoup d'entre elles veulent un selfi avec Anne-Marie. Elles ne doivent pas voir souvent d'occidentaux et encore moins une femme. C'est donc un moment très sympa que nous allons vivre.
Après la visite des trois premiers châteaux, notre chauffeur nous propose de nous arrêter dans un restaurant pour nous restaurer. Nous acceptons cette pause repas dans un restaurant loin d'être typique : un de ces restaurants que l'on trouve souvent dans les périples touristiques et qui permettent aux chauffeurs et aux guides ... d'arrondir leurs fins de mois. Nous ne sommes pas dupes. Mais bon ... et en plus nous sommes seuls. Décidément, le tourisme souffre en ce moment en Jordanie.
En début d'après-midi nous repartons pour continuer nos visites des ces châteaux.
D'un seul coup, nous pensons découvrir un lac, mais notre chauffeur nous indique que la semaine dernière de violentes pluies se sont abattues dans le désert. Il faut en général plusieurs jours avant que cette étendue d'eau (ressemblant à un lac) disparaisse.
Sur la route du retour, nous apercevons un des nombreux camps de réfugiés Syriens. Il faut savoir qu'environ 2 millions de Syriens qui ont fuit leur pays depuis le début de la guerre sont en Jordanie.
En fin d'après-midi, nous sommes de retour à notre hôtel à Amman.
Avant de nous laisser, nous nous mettons de nouveau d'accord avec notre chauffeur pour l'horaire du lendemain.
Pour terminer cette journée, nous retournons nous balader en ville. Entre les gâteaux succulents et les personnes "affectueuses" ... de super moments.
Décidément Anne-Marie n'en finit pas d'attirer l'attention des Jordaniens. Dans un marché, c'est un couturier qui veut absolument être pris en photo avec elle.
Comme nous sommes un petit peu fatigués, nous décidons de dîner à l'hôtel.