126 kms - 548m Dénivelé positif - 516m Dénivelé Négatif - 7h33 de vélo
Nous quittons notre hôtel à 6h10. A la sortie de la ville, nous allons nous trouvons sur une route pavée, montant pendant trois kilomètres.
Un début d'étape assez éprouvant, avec parfois des pavés qui manquent. Les routes sont vraiment mal entretenues.
Et dire que la vignette est obligatoire ... Une vignette pour entretenir les routes ...
La belle campagne Bulgare auprès de Gorni Tsibar, avec le Danube en fond.
Les monuments fréquents que nous rencontrons dans les petites villes, comme ici à Kozlodouy.
Dans toutes les localités, le drapeau Bulgare côtoie sur de l'Europe.
Petit pont franchissant un cours d'eau
L'un des nombreux petits cours d'eau se jetant dans le Danube
Il y a pratiquement autant de charrettes que de véhicules à moteurs.
Nous retrouvons le Danube avec ses plages et ses embarcations de pêcheurs.
Mais également ses nombreux logements de fortunes.
Juste après le village de Oryahovo, nous nous trouvons devant une pancarte indiquant la Roumanie.
Nous sommes surpris, car nous pensions que le Danube servait de frontière. Finalement, nous arrivons au poste frontière de la Bulgarie.
Au poste frontière, après avoir montré nos papiers d'identité, il nous faut acheter nos billets pour le ferry (2€) qui traverse le Danube.
De nombreux camions sont déjà là, attendant l'arrivée du ferry.
Après avoir assisté au bal des camions se garant sur le férry, c'est à notre tour d'y pénétrer.
Au revoir la Bulgarie
La Roumanie se présente maintenant à nous.
Nous sommes les premiers à débarquer et ainsi mettre les pieds en Roumanie.
Il est midi passé et nous venons d'atteindre le 10ème pays de notre voyage.
Nous traversons plusieurs petits villages avec leurs maisons typiques.
Une des nombreuses églises Orthodoxes se trouvant dans les villages.
A 16 heures nous pénétrons dans Corabia.
Comme toute la Roumanie, Corabia a subi les régimes dictatoriaux carliste, fasciste et communiste de février 1938 à décembre 1989, mais connaît à nouveau la démocratie depuis 1990. Pendant la dictature communiste, Corabia a connu un développement industriel (fabriques de meubles, sucrerie, textile, tannerie) mais les années qui ont suivi la Révolution de 1989 ont mis en difficulté ces entreprises dont plusieurs ont tout simplement disparu.
A notre arrivée, nous sommes immédiatement confronté à de nombreuses usines désaffectées.
Nous rejoignons le centre de la ville, avec ses monuments à la gloire du peuple.
Nous faisons une petite pause sur une charmante petite place.
Nous n'avons cette fois-ci rien réservé pour la nuit. Alors il nous faut maintenant trouver un hébergement.
Comme nous n'avons plus la possibilité d'utiliser internet sur notre téléphone, sans la Wifi,
nous optons pour la solution du déambulage dans la ville.
En roulant, nous tombons sur une magnifique église Orthodoxe.
Une heure après notre arrivée dans la ville, nous n'avons encore rien trouvé. Pas le moindre hôtel. Alors nous nous arrêtons dans un grand bar restaurant afin de nous renseigner. Un des serveurs nous dit, que son patron est entrain de restaurer des chambres d'hôtes. Il appelle donc son patron, qui nous rejoint. Effectivement, il a trois chambres en cours de finition, juste à côté. Il est d'accord de nous en louer une, si les travaux restant ne nous dérangent pas. Nous le suivons. Nous arrivons devant un petit bâtiment tout neuf. Il nous fait visiter Très bonne surprise, car les chambres sont parfaites. On ne voit même pas ce qu'il reste à faire. C'est donc d'accord on va dormir ici pour 20€.
Après avoir choisi notre chambre, nous nous installons et profitons du confort de notre logement.
Nous terminerons la journée au restaurant en nous faisant un très bon repas, bien arrosé pour à peine 10€.