Aujourd'hui nous avons décidé de prendre une journée de repos. Une journée sans vélo. Avec au programme la visite de la ville, un temps de farniente à la plage, sans oublier, d'aller faire un tour au Décathlon pour trouver les fameuses housses pour nos vélos. Un programme bien chargé. Donc comme à notre habitude, il n'est même pas 8 heures quand nous sommes déjà dehors à visiter Constanta.
Constanța, parfois écrit Constanza, est une ville portuaire située sur les rives occidentales de la mer Noire.
La municipalité de Constanța compte une population de 283 812 habitants en 2011 (la cinquième du pays par le nombre d'habitants), mais l'agglomération compte environ 450 000 habitants avec les communes limitrophes sur une superficie de 1 013,5 km2, soit la seconde agglomération du pays après Bucarest.
Comme toute la Roumanie, Constanța est soumise aux régimes dictatoriaux de février 1938 à décembre 1989. Entre autres, Nicolae Ceaușescu fait ici une partie de sa carrière à ses débuts.
Durant la décennie 1990, avec le rétablissement de la démocratie et l'ouverture des frontières, Constanța devient une ville très dynamique au niveau de vie parmi les plus élevés du pays dont elle est la seconde agglomération après Bucarest.
À la suite de la crise financière mondiale débutant en 2007, ainsi qu'au mandat du maire controversé Radu Mazăre qui finit condamné pour corruption et association de malfaiteurs, les activités maritimes déclinent fortement et la ville perd de sa prospérité.
De magnifiques maisons surplombent le bord de mer et son petit port de pêcheurs.
Les Musée d'Art Populaire de la ville.
Le magnifique Casino, malheureusement à l'abandon.
Le Musée d'histoire de la ville
La Cathédrale Saint Pierre et Paul
Visite de l'une des nombreuses églises Orthodoxes de la ville.
A midi nous retournons à l'hôtel, se trouvant à côté d'un magnifique lycée et d'une autre belle église orthodoxe.
Après une petite pause dans notre chambre,
nous demandons au réceptionniste des renseignements pour rejoindre le Décathlon de la ville.
Afin d'acheter les deux housses à vélo que nous avons besoin pour prendre l'avion.
Le réceptionniste nous a donné le plan de la ville et nous a expliqué quel bus prendre pour nous rendre au Décathlon.
Il est 13 heures quand nous nous retrouvons dans une rue d'où s'arrêtent les bus. Mais petit problème, il y a un arrêt de chaque côté de la rue. Nous sortons le plan, afin de ne pas nous tromper et se mettre du bon côté. A ce moment là, un automobiliste s'arrête et en anglais nous demande s'il peux nous aider. Nous lui indiquons que nous cherchons de quel côté nous mettre pour prendre le bus qui va au Décathlon. Il nous dit qu'il habite pas très loin du magasin et nous invite à monter dans sa voiture. Bien entendu, nous acceptons.
Durant tout le trajet, Anne-Marie va converser avec lui. En route il nous indique l'endroit où il habite. Ce n'est pas vraiment à côté du Décathlon, puisqu'il nous faudra rouler encore une bonne dizaine de minutes pour arriver dans un grand centre commercial, où se trouve le magasin.
Notre bienfaiteur nous dépose à quelques pas de l'entrée. Après l'avoir remercié grandement, il s'en va, comme il avait apparu.
Nous pénétrons dans le magasin et nous nous dirigeons immédiatement au rayon cycle. Après plusieurs minutes de recherche sans succès, des housses à vélo, nous nous adressons à une vendeuse. Comme ils en ont plus en magasin, elle va durant une bonne heure, se mettre en quatre pour essayer d'en commander dans l'un des magasins de Bucarest. Ni arrivant pas, elle nous conseille de revenir d'ici une heure. Nous en profitons pour rejoindre le super marché " Carrefour " se trouvant à côté afin de nous restaurer.
Dans ce magasin, il est possible d'acheter des plats cuisiniers et de les consommer sur place. Ils ont d'ailleurs installé un coin à cet usage. Nous allons donc tester cette manière de se restaurer. Un bon petit repas pour à peine plus de 3€.
Une heure plus tard, nous retournons au Décathlon et notre charmante vendeuse. Malheureusement, elle n'a pas réussi à nous réserver nos housses. Mais au moins nous savons que le Décathlon se trouvant à côté de l'aéroport de Bucarest en possède. Nous verrons donc ce soir , si nous avons plus de chance qu'elle.
En tout les cas, un grand MERCI à cette vendeuse très serviable et toujours avec le sourire.
Pour repartir, nous prenons le bus qui nous dépose à quelques centaines de mètres de notre hôtel. Nous montons rapidement dans notre chambre, afin de récupérer nos serviettes de bains et nous mettre en tenue.
Puis nous prenons la rue qui va directement à la plage.
Il est presque 17 heures quand nous foulons le sable de la plage. Il y a de la place sur cette belle et immense étendue.
Nous nous installons et profitons pleinement de la mer ...
... Même Philippe va se baigner.
En rejoignant la plage, nous avions repéré un restaurant, style cantine.
Alors quand nous quittons la plage, un peu avant 19 heures, nous nous arrêtons pour manger.
Nous allons nous régaler en dégustant une multitude de plat pour moins de 10€.
Il est 20h30 quand nous retrouvons notre l'hôtel. Voyant la porte de la salle où se trouve nos vélos ouverte, nous décidons d'y pénétrer.
En entrant nous tombons sur le responsable de l'hôtel, tout sourire. Au fond, assis dans un des fauteuils, il y a la personne qui nous a " sauvé " la veille, en obligeant le responsable à nous trouver une chambre. Il nous invite à le rejoindre et à partager un verre avec lui. Nous acceptons bien volontiers ... mais de l'eau pour nous.
Nous entamons alors la conversation avec lui. Nous apprenons alors qu'il est le propriétaire de l'hôtel, qu'il en a deux autres dans la ville, qu'il possède également une fabrique de vêtements et qu'il a une entreprise qui emploi des ouvriers dans le bâtiment qui travaillent souvent en France. Nous comprenons mieux maintenant ...
Comme il s'intéresse énormément à nous, nous lui décrivons notre voyage et lui expliquons la suite de celui-ci. La suite étant de rejoindre Tulcea et le Delta du Danube dès demain, afin d'effectuer une petite croisière et découvrir la faune et la flore de cette magnifique réserve.
C'est alors, qu'il nous demande si nous avons déjà réservé. Notre hébergement oui, mais pas encore la croisière. Il décroche alors son téléphone et appelle un de ses amis qui justement organise des croisières. Tout en discutant avec son ami, il nous interroge de temps en temps pour connaître nos attentes et nos envies,. Au bout d'une dizaine de minutes, nous nous mettons d'accord pour faire cette croisière avec lui le surlendemain. Il nous récupérera à notre hôtel à 8 heures pour nous conduire au bateau. Et en plus le prix et moins cher que celui que nous avions vu sur internet.
Espérons que son ami, Gabriel ,soit fiable. Mais nous n'avons guère de crainte ... Tony, c'est le prénom de notre " protecteur ", ne semble pas être quelqu'un a se faire marcher sur les pieds et à qui on dit oui.
Nous rejoignons ensuite notre chambre et juste avant de nous coucher, nous nous connectons au site de Décathlon. Il nous faut réserver nos housses à vélo. Nous avons de la chance, car en cinq minutes, la réservation est faite. Par contre il faut impérativement les récupérer le samedi avant 18 heures.