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138 kms - 745m Dénivelé positif - 802m Dénivelé Négatif - 7h58 de vélo
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La veille, lors de notre discussion avec le patron  de l'hôtel, celui-ci nous a conseillé d'aller assister au levé du soleil sur la mer noire.

Nous suivions ses conseils et quittons l'hôtel de bonne heure, pour nous retrouver dès 6 heures du matin, sur la plage.

Effectivement le spectacle qui s'offre à nous est splendide.

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Une dernière photo incontournable, de nous avec nos vélos sur la plage. Avec la mer et le soleil se levant ... Grandiose ...

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Après ce moment inoubliable, à admirer tout cela, nous reprenons notre route pour effectuer la dernière étape en vélo de notre périple.

Nous devons rejoindre Tulcea et le Delta du Danube. Une longue étape nous attends, pas moins de 130 kilomètres.

Pour sortir de Constanta, nous traversons sur plusieurs kilomètres Mamaia, avec ses nombreux hôtels et campings.

Même si il n'est que 7 heures, on sent qu'ici c'est l'endroit qu'il faut être pour faire la fête.  

Puis, la route devient bien plus calme et surtout désertique.

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Nous traversons d'immense étendue relativement plate, où se mélange culture et élevage de moutons.

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Comme il n'y a pratiquement pas d'obstacle, le vent venant de la mer balaye sans difficulté la plaine.

Notre progression en devient assez pénible.

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Heureusement, pour l'instant, il y a très peu circulation.

La route est relativement bonne, même si par endroit elle laisse à désirer et des trous apparaissent.

Cela va durer pendant plus de 40 kilomètres, jusqu'au petit village de Mihai Viteazu.

 

A ce moment là, nous prenons la route principale, la E87, qui relie Constanta à Tulcea

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Comme il est midi, nous nous arrêtons dans un poste d'essence, pour acheter de quoi manger. Nous nous posons à une table pour nous restaurer, tout en regardant cette route bien chargée. Maintenant, il va nous falloir faire face à une circulation très dense, avec de nombreux camions.

Effectivement, quand nous repartons, ce n'est plus la route paisible que nous avons eu ce matin, mais une véritable " jungle ". On se fait frôler, certains doublent n'importe comment ... on n'en mène pas large.

Mais les paysages sont magnifiques avec une magnifique vue sur les plusieurs lacs : Zmeica, Razim, Golovita, Sinoe, Ceamurlia, Sălcioara. Laissant présager une belle visite demain du Delta du Danube.

Pendant une bonne vingtaine de kilomètres, nous allons rouler avec la peur au ventre. C'est vraiment très dangereux. Depuis le début de notre périple, avec le passage du pont de Belgrade, c'est la deuxième fois que l'on a vraiment peur de se faire percuter.

Heureusement 6 kilomètres après la petite ville de Baia, la route se scinde en deux. A gauche, la 22D, prend la direction du nord ouest et semble être la route principale pour rejoindre Bucarest. Pour notre part nous continuons tout droit en direction de Babadag et Tulcea.

Ouf ... Maintenant la circulation est bien plus raisonnable.

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La route devient maintenant beaucoup plus accidentée. Plusieurs côté se présentent à nous lors de la traversée de la réserve naturelle de Babadag. Nous passons à côté d'un immense camp militaire. Depuis l'entrée de la Roumanie dans l'OTAN, le camp militaire de Babadag, qui s'étend sur 27 km2, reçoit des troupes de l'Alliance dans le cadre d'entraînements militaires

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Après la ville de Babadag, le lac de Babadag.

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Il est 15 heures quand nous arrivons au-dessus de la ville de Tulcea.

Avec le vent du début et la succession de petites montées, nous avons eu l'impression d'être sur un faux plat montant toute la journée.

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Tulcea est le siège de la Réserve de biosphère du delta du Danube. Elle compte un peu moins de cent mille habitants.

Tulcea connut un développement rapide, en tant que port danubien, après avoir été rattachée au réseau ferré en 1925, et avant d'être soumise, comme toute la Roumanie, aux régimes dictatoriaux de février 1938 à décembre 1989. Après le rétablissement de la démocratie, avec l'ouverture des frontières, le développement a repris, basé sur les chantiers de réparation navale, l'agro-alimentaire, le commerce et le tourisme.

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En arrivant dans la ville, Philippe veut à tout pris trouver la gare ferroviaire afin de connaître les horaires des trains pour Bucarest.

Depuis quelques jours, cette question de savoir comment on va rejoindre Bucarest, le préoccupe. C'est pourquoi, nous voilà à traverser Tulcea à la recherche de cette fameuse gare.

Tout d'un coup, dans une rue commerçante, Anne-Marie s'arrête et montre sur le trottoir de droite un panneau installé devant la devanture d'une agence de voyage. Sur ce panneau est inscrit " Billet de bus pour l'aéroport de Bucarest ".

Nous décidons d'aller nous renseigner à l'intérieur de l'agence. Une très bonne idée. Puisque nous apprenons, tout d'abord qu'il n'y a pas de train direct pour Bucarest, mais surtout qu'un bus relie l'aéroport de Bucarest deux fois par jour. De plus il prend les vélos dans une remorque, à condition qu'il reste de la place.

Nous Réservons immédiatement nos places pour le samedi matin. Ce sera le premier départ de la journée à 6 heures. le seul  ayant encore de  de la place pour nos vélos. 

Après cet épisode salvateur, Philippe est maintenant soulagé. Nous rejoignons alors l'hôtel que nous avons réservé sur " Booking ", pour deux nuits. Un petit hôtel dans les faubourgs de la ville, pour à peine plus de 20€ par nuit. Le réceptionniste qui parle parfaitement le français, nous emmène tout d'abord dans une petite cours, où nous pouvons garer nos vélos en toute sécurité. Puis nous conduit à notre chambre. Nous nous installons et prenons une bonne douche bien méritée. Philippe déguste ensuite sa traditionnelle bière de fin d'étape, achetée dans le petit magasin se trouvant sous l'hôtel.

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Nous reprenons nos vélos, afin de repérer le lieu du départ du bus que nous prendrons samedi. Comme le départ est prévu à 6 heures, il nous faudra quitter l'hôtel de bonne heure ce jour-là, alors il est préférable de connaître le chemin pour s'y rendre. Nous avons le droit à une bonne côte sur un bon kilomètre avant de trouver l'endroit. Nous en profitons pour continuer une centaine de mètres afin de rejoindre une grande surface. Nous effectuons quelques achats pour notre repas du soir, puis retournons à l'hôtel.

Nous avons repéré juste en face de notre logement, une station de lavage. Vu l'état de propreté de nos vélos, nous décidons de leur rendre un peu de splendeur. de plus il nous sera plus facile de les emballer dans les jours à venir. 

Nous retournons à l'hôtel avec nos deux vélos parfaitement propres. Quelques minutes après avoir rejoint notre chambre, le réceptionniste nous passe une communication téléphonique. C'est Gabriel, qui vient aux nouvelles et nous confirme sa venue demain matin à 8 heures.

Maintenant, que nous savons comment et quand rejoindre Bucarest, nous en profitons pour enfin réserver nos billets d'avion pour Lyon et nos dernières nuits d'hôtel pour Bucarest.

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