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162 kms - 1243m Dénivelé positif - 1256m Dénivelé Négatif - 9h46 de vélo
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Il est 6 heures quand nous quittons l'hôtel de Srebarna.

Nos premier kilomètres de la journée se font avec le levé du soleil.

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Nous traversons une partie de la réserve naturelle de Srébarna

La Réserve naturelle de Srébarna protège un lac et un écosystème de zone humide de 638 ha, situés près du village de Srébarna, sur la rive gauche du Danube. La Réserve comprend le lac et les anciennes terres agricoles au nord du lac, une ceinture de plantations forestières le long du Danube, l’île de Komluka et la zone aquatique enclavée entre l’île et la berge.

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Après une vingtaine de kilomètre et une petite heure de vélo,  nous arrivons à Silistra.

Silistra est juste à la frontière entre la Bulgarie et la Roumanie.

Nous en profitons pour nous arrêter dans une banque afin de changer nos " Lev " Bulgare et récupérer des " Leu " Roumain.

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Nous traversons la ville, tout en admirant l'une des nombreuses mosquées et les différents monuments.

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Il est tout juste 8 heures quand nous arrivons à la frontière entre la Bulagrie et la Roumanie. Une frontière à nouveau franchie en deux minutes.

Après quelques mètres effectués en Roumanie, nous voyons pour la première fois un panneau indiquant la direction de Constanta.

La Mer Noire n'est plus qu'à 133 kilomètres. Mais comme nous avons déjà parcouru presque trente kilomètres, nous avons prévu d'y arriver que demain.

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Nous prenons la direction de Constanta. La route monte dans des vignobles surplombant le Danube.

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Ici aussi l'apiculture est une tradition. De nombreux camions sont aménagés en une immence

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A 9 heures nous passons devant le Monastère de Dervent. Nous décidons de faire une pause pour le visiter.

Le monastère de Dervent est un monastère orthodoxe situé à GaliÅ£a.

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Nous quittons le Monastère de Dervent, et continuons la route sous le soleil qui commence à bien chauffer.

La route traverse une magnifique campagne avec très peu de village. par contre les monastères sont nombreux. Comme celui de Saint-Jean-Baptiste à Lipnita, au milieu des tournesols.

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Dans cette partie légèrement désertique de la Roumanie, de grands étangs font le bonheur des oiseaux.

Il y a tellement peu de circulation, que les troupeaux de vaches en font leur domaine.

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Durant de nombreux kilomètres, nous rencontrons personne.

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A midi nous pénétrons dans le petit village de Ion Corvin.

La veille en programmant notre étape du jour, nous nous sommes aperçu que le site " Booking ", ne proposait aucun logement à partir de Silistra et ceci jusqu'à pratiquement Constanta. Par contre sur les cartes de la VeloRoute 6 à Ion Corvin il y avait l'icône indiquant qu'un hébergement existait. Alors notre objectif de fin d'étape de la journée devait être ce village.

Malheureusement en arrivant devant le seul hébergement existant, " Pensiunea VIVI ", il est fermé.

Nous continuons alors à traverser le village à la recherche d'un autre hypothétique hébergement. Nous nous renseignons auprès d'une personne qui semble être le facteur. Celui-ci, nous indique qu'il n'y a pas d'autre hébergement et que le prochain se trouve à une quarantaine de kilomètres.

Il ne nous reste plus qu'à continuer notre route.

Mais comme il est midi, nous nous arrêtons alors à côté d'un magasin, afin de faire quelques achats et nous restaurer. Un groupe d'une dizaine de personne est là paisiblement. L'un d'eux entame alors la conversation, du moins il essaye. Il ne parle que le Roumain et quelques mots en espagnol. Mais nous arrivons à nous comprendre un petit peu et à lui expliquer notre problème. Il est surpris d'apprendre que l'hébergement est fermé, alors il demande à l'un des enfants présents d'aller voir sur place avec Anne-Marie.

Pendant que Philippe reste là, Anne-Marie repart en arrière avec le petit garçon. Quand ils arrivent à la pension, elle est évidement toujours fermée. Il va alors au poste d'essence se trouvant à quelques mètres pour se renseigner. Effectivement elle n'est pas ouverte.

Anne-Marie et son petit guide rejoignent Philippe, qui est seul. Le groupe étant partit depuis quelques minutes.

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Comme nous n'avons pas le choix, il ne nous reste plus qu'à poursuivre cette étape. Mais tout d'abord, nous décidons de nous poser longuement afin de manger et nous reposer un peu. Le petit garçon est toujours là, mais il s'est mis à l'écart, comme s'il ne voulait pas nous déranger.

Nous lui proposons du coca-cola, qu'il refuse gentiment. Puis des gâteaux, le même refus de sa part. La seule chose qu'il va accepter, c'est un carreau de chocolat.

A aucun moment il ne va réclamer quelque chose. Il est là, comme s'il attendait de nous servir ... Chapeau ...

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Après une bonne pause, nous reprenons la route sous un fort soleil. Constanta est encore à 80 kilomètres. mais pour l'instant il nous faut parcourir une quarantaine de kilomètres pour trouver l'hébergement que l'on nous a indiqué.

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C'est donc reparti, avec les mêmes montagnes russes au programme.

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Il est 16 heures quand au bout de 40 kilomètres, nous arrivons à Cobadin, où se trouve l'hébergement indiqué. Il est ouvert.

Anne-Marie rentre afin de demander une chambre. La dame qui est présente, lui fait comprendre qu'elle doit téléphoner à sa patronne pour cela, ce qu'elle fait immédiatement. Quelques secondes après ce coup de fil. Elle lui indique que ce n'est pas possible, sans même donner une quelconque explication.

Elle nous indique tout de même que le prochain hébergement se trouve à 20 kilomètres.

Nous repartons à nouveau ...

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Au bout d'une dizaine de kilomètres, la quiétude, la solitude et le calme de la route que nous empruntons maintenant depuis plus d'une centaine de kilomètres, laisse place à une deux fois quatre voies. Et bien entendu avec la circulation des poids lourds qui va avec.

Après 20 kilomètres parcouru depuis Cobadin, d'un seul coup, tout en roulant, Anne-Marie montre du doigt un grand hôtel au bord de la route. C'est un " Routier ", le fameux hébergement que la dame nous a indiqué.

Immédiatement, nous décidons alors de ne pas nous arrêter et de continuer jusqu'à Constanta. Nous ne sommes plus qu'à 20 kilomètres de la Mer Noire, alors vaut mieux la rejoindre que dormir ici.

Il est 18 heures quand nous rentrons dans la ville de Constanta.

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Vingt minutes plus tard nous apercevons enfin la mer.

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Le V de la victoire. Nous avons réussi notre défi.

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Après avoir enfin découverte la mer, nous cherchons l'hôtel que nous avons réservé sur " Booking " la veille, mais que pour demain. En se disant que peut-être il y aura une chambre de libre pour ce soir. Il est 18h40 quand nous le trouvons, il est à peine à trois cents mètres de la mer. Nous sonnons, au bout de quelques secondes, une personne ouvre la porte. Un monsieur d'un certain âge, d'une forte corpulence. Il parle parfaitement le français. Croyant que c'est le réceptionniste, nous lui expliquons, que nous avons réservé pour demain et nous aimerions avoir une chambre pour ce soir. C'est alors qu'il nous informe qu'il va appeler le responsable, ce qu'il fait immédiatement. Le responsable arrive, lui aussi parle le français. Nous lui expliquons également notre besoin. Il s'absente alors quelques minutes afin d'aller voir s'il lui reste une chambre. Cinq minutes plus tard il est de retour avec une mauvaise nouvelle. Il n'a plus de chambre. Cette fois-ci, nous ne sommes même pas déçu et pas du tout inquiet. Nous avons atteint notre BUT et on se dit que l'on trouvera bien une chambre ailleurs.

Nous sommes sur le point de repartir, quand la première personne qui nous avait ouvert à notre arrivée, réapparaît à nouveau. Il nous demande si nous avons une chambre. Nous lui indiquons, qu'il n'en reste plus. C'est alors, qu'il appelle de nouveau le responsable de l'hôtel. Et quand celui-ci arrive, à notre grand étonnement, il lui dit " trouve leur une chambre ".

Le responsable s'absente à nouveau et quand il revient quelques secondes plus tard, à notre deuxième grand étonnement, il nous informe qu'il a une chambre pour nous.

Avant de rejoindre notre chambre, il nous conduit dans une grande salle, afin que nous puissions déposer nos vélos. Elle est pratiquement vide, simplement une table basse avec un canapé et deux fauteuils ornent le fond de la salle. Installé dans l'un de ces fauteuils, se trouve le monsieur " notre ange gardien ". Mais qui est-il vraiment ?

Pour l'instant, nous suivons le responsable, afin de rejoindre notre chambre se trouvant au deuxième étage

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Il est 19h30 quand nous pénétrons dans notre chambre.

Certes c'est une chambre toute simple, mais bien confortable.

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Nous nous changeons et aussitôt nous quittons notre hôtel pour aller à la plage.

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A 20 heures, nous prenons notre premiers bains dans la Mer Noire

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Notre bronzage ne passe pas inaperçu.

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Durant de nombreux kilomètres, nous rencontrons personne.

Après cette première petite baignade, nous nous arrêtons dans une pizzeria pour dîner.

Il est 22 heures quand nous retrouvons notre hôtel, pour une passer la nuit, après une journée bien remplie.

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