Ce matin, nous partons directement visiter le palais royal de Varsovie
Le palais royal de Varsovie ou Château royal était la résidence officielle des rois de Pologne à Varsovie. Il se trouve dans la vieille ville.
Il est endommagé par les bombardements allemands en 1939, durant le siège de Varsovie ; il subit de graves dégâts lors de l'insurrection de Varsovie en 1944. Les allemands achèvent de le démolir en septembre 1944.
Il est reconstruit dans les années 1970 et est ouvert au public à partir de 1984. De nos jours, il est utilisé pour des cérémonies officielles, comme antenne du musée national de Varsovie, exposant à leur emplacement originel des œuvres d'art qui s'y trouvaient en 1939 et qui ont pu être sauvegardées pendant la Seconde Guerre mondiale et comme lieu d'expositions.
La grande cour
La Salle de la grande assemblée
La Galerie de Wettin
La salle du sénateur
La Suite Royale
La salle du trône
Les chambres du Prince
Rembrandt, La Fille dans le cadre, (1641)
Après deux heures de visite du palais, nous traversons le Parc des fontaines.
Il s'agit d'un complexe de quatre fontaines situées à 700 mètres en contrebas du Château royal de Varsovie, non loin de la Vistule
Le monument aux héros du ghetto, est un monument du centre-ville de Varsovie. Il est situé à proximité de l'endroit où commencèrent en avril 1943 les affrontements entre combattants juifs et soldats allemands lors du soulèvement du ghetto de Varsovie.
Musée de l'Histoire des Juifs polonais est construit sur le site symbolique du ghetto de Varsovie
Le Monument de l’Umschlagplatz est un monument situé dans la rue Stawki, à l'emplacement de l’ancienne place du ghetto de Varsovie, d'où en 1942-1943, partaient les convois vers le camp d’extermination.
Le monument a été inauguré le 18 avril 1988, à la veille du 45e anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie. Un mur blanc d’une hauteur de 4 mètres, avec une bande noire sur la façade principale, ce qui fait référence aux couleurs du châle de prière juif. Le terrain de forme rectangulaire de 20 × 6 m2, entouré d’un mur, symbolise le wagon ouvert. Sur le côté intérieur du mur, on a gravé, de manière alphabétique, 400 prénoms juifs et polonais les plus populaires de la période d’avant-guerre, pour souligner la coexistence séculaire de la population juive et polonaise à Varsovie et les interactions entre leurs cultures et religions. De plus, chaque prénom commémore symboliquement mille victimes du ghetto de Varsovie. Dans la partie centrale du mur, on a mis les quatre plaques avec les inscriptions en polonais, yiddish, anglais et hébreu:
Devant la porte qui mène au mémorial, se trouve unr plaque noire en demi-cercle, ressemblant à la stèle funéraire juive. Elle a été faite de syénite offert par le gouvernement Suédois. Une sculpture en bas-relief fait dans cette pierre représente la forêt d’arbres tombés (dans l’art funéraire juive, l’arbre tombé est un symbole de la mort prématurée et violente), ce qui symbolise l’extermination de la population juive.
Sur le même axe il se trouve une autre porte – une étroite trouée verticale couronnée d’une stèle. Par la trouée, on peut voir un arbre ayant poussé après la guerre qui est un symbole d’espoir. Les deux portes, mises dans la même axe symbolisent le passage de la mort à l’espérance de la vie.
Les prénoms gravés sur le mur du monument.
Sur le mur du bâtiment voisin du monument (le numéro 8 d’avant-guerre, le 10 d’aujourd’hui), il est gravé un verset du livre de Job en polonais, yiddish et hébreu: "Terre, ne couvre pas mon sang, et que rien n’arrête mon cri".
Le cimetière juif de Varsovie, près du ghetto, est un des plus grands cimetières juifs d'Europe.
Un des panthéons de la nation polonaise. Dans ce qui est devenu une forêt en pleine ville, on peux lire en filigrane l’histoire complexe et dramatique des Juifs de Pologne.
Stèles traditionnelles du cimetière juif Na Okopowej
Tombe de Chewel Buzgan,
réalisateur et acteur mort en 1971.
Stèle en l’honneur d’un combattant socialiste
du ghetto de Varsovie.
Tombe de Marek Edelman : Résistant, chef de l’insurrection du ghetto et combattant de l’insurrection de Varsovie devenu cardiologue après guerre au cimetière juif de Varsovie.
Sculpture de Korczak, pédagogue et écrivain choisissant d’accompagner « ses » enfants
au centre d'extermination deTreblinka plutôt que s’échapper du ghetto.
Nous terminons cette journée par cette nouveau moment émouvent.
A 6h30 nous quittons l'hôtel, pour rejoindre l'aéroport. Mathilde nous accompagne jusqu'à la gare, après avoir pris le tram et le métro. 40 minutes de train, puis un bus nous conduit jusqu'à l'aeroport ... nous nous essayons à tous les moyens de locomotion !!!
Il est pas loin de 13h quand nous arrivons à Marseille. Christian est là pour nous récupérer et nous ramener à Trets.