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Samedi 14 avril 2018
Samedi 14 avril

Comme nous avons rendez-vous avec Quentin à Daegu pour midi, ce matin nous nous levons de bonne heure (6h).

Le petit déjeuner est normalement servit entre 8h et 10h. Notre hôte nous propose tout de même de nous en faire un dès 6h30. Mais elle n'aura pas le temps nécessaire pour nous faire le petit déjeuner Coréen prévu. A son grand désespoir, elle ne peut que nous faire un petit déjeuner continental.

C'est très bien pour nous et en plus on n'en demandait pas tant.

C'est sous la pluie que nous rejoignons l'arrêt de bus se trouvant à l'intérieur du village.

Un arrêt qui fonctionne uniquement le matin à 7h15 et le soir vers 19h, ceci pour permettre aux villageois d'aller travailler en ville et d'en revenir.

Idéal pour nous

Arrivés à la gare routière d'Andong, nous nous empressons d'acheter nos billets pour Daegu car un bus part à 8h.

A la gare routière la fabrication des Gimpab bas son plein

Arrivés à Daegu, nous retrouvons Quentin. Nous prenons le métro afin de rejoindre une autre gare routière, d'où part le bus pour le temple d'Haeinsa.

Il est midi quand nous arrivons au temple d'Haeinsa

Le temple d'Haeinsa

Le Janggyeong Panjeon du temple de Haeinsa, sur les pentes du mont Gaya, abrite le Tripitaka Koreana, qui est  la collection la plus complète de lois, traités et autres textes bouddhiques qui nous soit parvenue. Ces textes ont été gravés entre 1237 et 1248 sur environ 80.000 tablettes de bois pour demander au Bouddha de défendre la Corée contre les invasions mongoles. Les spécialistes du bouddhisme dans le monde entier reconnaissent l’exactitude exceptionnelle et la qualité supérieure de ces textes. La valeur des tablettes vient aussi de la délicatesse avec laquelle les caractères chinois ont été gravés ;  la calligraphie est si régulière qu’on peut penser que tout  a été écrit par la même main.

Le Janggyeong Panjeon, où les tablettes sont déposées, comprend deux bâtiments longs et deux bâtiments plus petits, le tout formant un rectangle autour d’une cour. Éléments les plus importants du complexe du temple de Haeinsa, ces bâtiments sont situés plus haut que le pavillon qui abrite le principal bouddha du complexe. Construits au XV siècle dans le style traditionnel du début de la période Joseon, leur conception se caractérise par la simplicité des détails, l’harmonie du plan et des proportions, l’équilibre et  le rythme.

Les quatre bâtiments sont considérés comme exceptionnels parce qu’ils figurent parmi les plus anciennes constructions destinées à cet usage particulier et qu’ils mettent en œuvre des solutions remarquablement efficaces pour prévenir la détérioration des tablettes de bois tout en permettant de les entreposer et d’y accéder facilement. Ils ont été spécialement conçus pour assurer une aération naturelle et moduler la température et le degré d’humidité en fonction des conditions climatiques. Ils ont ainsi protégé les tablettes contre les rongeurs et les insectes pendant quelque cinq siècles.

Le complexe du temple de Haeinsa est un lieu de pèlerinage célèbre qui attire non seulement les bouddhistes coréens, mais les bouddhistes et les chercheurs du monde entier.

Pour accéder au temple, après avoir quitté l'arrêt de bus, il faut tout d'abord passer devant le musée d'Haeinsa. Ensuite un large chemin traversant un ruisseau mène jusqu'au pied du temple.

Quand nous arrivons au temple, il y a énormément de monde.

Nous comprenons que nous sommes tombés sur une journée particulière. La cérémonie des tablettes.

Malgré la pluie des centaines de pèlerins défilent

La cérémonie se déroule au rythme du tambour et du chant des moines.

Une organisation impressionnante. Une vingtaine de moines s'affairent à la distribution puis à la récupération des tablettes.

Nous avons la chance de pouvoir assister à ce moment rare.

Nous en avions presque oublié le pourquoi de notre présence. Avant tout nous sommes là, afin de vivre une journée et une nuit en compagnie des moines.

Le programme doit commencer à 17h10 précises et nous devons nous enregistrer entre 15h et 17h.

Comme il est tout juste 14h, nous décidons de quitter le temple et de redescendre légèrement. En montant, nous avions repéré un salon de thé. 

Un de ces salons de thé, avec des pièces privées.

Comme nous avons encore un peu temps, nous en profitons pour visiter le musée.

Il est temps d'aller s'enregistrer.

A notre arrivée, on nous informe que le programme sera légèrement modifié en raison des festivités de la journée. En fait nous comprendrons que les moines normalement affectés à nous ont tous été accaparés à l'organisation et au bon déroulement de la cérémonie. On nous donne nos tenues, des couvertures et on nous conduit à nos chambres. Plutôt des dortoirs de 4 à 6 personnes, avec simplement un matelas au sol. 

Nous nous habillons et en attendant le début du programme, nous allons visiter un petit peu le temple.

Après cette virée, nous rejoignons à 18h le réfectoire. Le repas est servi de 18h à 18h30. Une partie est réservée aux moines. L'autre partie est réservée aux personnes qui comme nous vont vivre cette expérience d'une journée au temple. Nous sommes une petite dizaine d'occidentaux, principalement des Américains. par contre il y a énormément de coréens. La nourriture est très simple et en quantité.

Nous allons ensuite assister à l'appel à la prière.

Pour cela nous rejoignons la grande place où se trouve la grande cloche.

Trois moines vont se succéder pendant une bonne vingtaine de minutes à faire de la musique sur un tambour, une cloche et même un " poisson ".

Après cet appel, nous rejoignons le temple pour les prières.

Au passage nous passons devant la salle des Tripiyaka Koreana

le Tripitaka Koreana est un recueil de textes sacrés bouddhiques gravés sur ordre de la dynastie Goryeo de Corée au XIe siècle. Imprimé entre 1011 et 1082, il s'agit de la plus ancienne et plus complète version intacte du canon bouddhiste. Une réimpression a lieu en 1237-1251, utilisant 81 258 blocs de bois de magnolia, taillés sur les deux côtés, organisées en 1 496 titres et 6 568 volumes, et qui sont toujours conservés, intacts, à Haeinsa. Un bureau d'impression a été établi dans l'Académie nationale en 1101 et la collection du gouvernement de Goryeo en compte plusieurs dizaines de milliers.

Cet ensemble de planchettes de bois a été inscrit en 2007 au Registre Mémoire du Monde en tant que patrimoine documentaire de la République de Corée par l'UNESCO et a été recensé comme trésor national par l'administration de l'héritage culturel de Corée.

Ces planchettes ne sont pas destinées à être lues, car ce sont en réalité des plaques d’impression où les idéogrammes sont gravés à l’envers[2]. Elles ont servi de référence pour les éditions du canon bouddhiste compilées aux XIXe et XXe siècles.

Une grosse heure à apprendre les rudiments et les gestes des prières Bouddhistes ... enfin essayer ...

La journée se termine tôt. A 21 heures extinction des feux.

De plus il faut se lever à 3h30 pour la prière de 4h

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