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Dès 8 heures nous sommes déjà dans les rues de Bucarest pour continuer la visite de la ville.

Pour commencer, nous prenons la direction du palais du parlement.

Pour y parvenir, nous empruntons une grande avenue, partagé par de magnifiques fontaines.

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Dans le fond, majestueusement le parlement apparaît.

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Le palais du Parlement, abrite la Chambre des députés et le Sénat de Roumanie. Avec sa surface habitable de 350 000 m2, il est l'un des plus grands bâtiments d'Europe. Il est le plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone.

D'abord appelé la « maison du Peuple » (Casa Poporului), il est rebaptisé palais du Parlement après la chute de CeauÈ™escu en 1989 et l'installation de la Chambre des députés en 1994. Les Roumains l'appellent encore souvent par son premier nom.

Le palais a un style néo-classique, il a une surface au sol de 45 000 m2 et 350 000 m2 habitables. Il mesure 270 sur 240 mètres, pour une hauteur de 86 mètres. Il contient 1 100 pièces réparties sur 12 étages. Quatre niveaux supplémentaires en sous-sol sont actuellement accessibles et utilisés et quatre autres encore plus ou moins achevés.

la construction du palais commence en 1984 et nécessite un million de mètres cubes de marbre extrait de la région de RuÈ™chiÈ›a en Transylvanie. CeauÈ™escu souhaite alors regrouper dans un seul bâtiment, les plus grandes institutions du pays. Des bâtiments résidentiels situés devant le palais complètent l'ensemble avec pour vocation de loger les fonctionnaires du régime.

600 architectes et 20 000 ouvriers travaillent sur le chantier jour et nuit, sous la coordination de l'architecte Anca Petrescu, jeune femme alors âgée de 35 ans. Le projet aura coûté jusqu'à 40 % du PIB du pays annuel pendant sa construction. Des carrières de marbres, et en particulier de rare marbre rose sont épuisées pour sa construction.

En 1989, la « Maison du Peuple » n'est pas achevée à la chute de Nicolae CeauÈ™escu, qui n'aura ainsi pas eu le temps de réaliser son rêve. Elle est gravement pillée pendant la révolution de 1989. Le gouvernement provisoire décide tout de même de finir le projet de CeauÈ™escu, car il a d'ores et déjà coûté très cher.

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Il est 10 heures quand nous commençons la visite de cet impressionnant bâtiment. 

Du moins une très infime partie du parlement (5%) et une visite en Roumain, à cette heure on n'avait pas le choix. 

Mais suffisant pour en prendre plein les yeux et nous faire une idée de la mégalomanie de Ceausescu.

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D'un des balcons du parlement, la vue sur l'avenue

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La visite dure seulement une heure, mais bien suffisant pour apprécier ou pas ...

Nous quittons le palais, avec un dernier regard sur ce bâtiment hors norme.

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Nous retournons dans la ville, afin d'arpenter les rues, les parcs, tout en admirant l'architecture des immeubles.

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Au milieu de Bucarest coule une rivière : la DâmboviÅ£a

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A midi nous nous posons dans le parc Cismigiu, l'un des magnifiques parcs que compte Bucarest.

L'occasion de déjeuner au bord d'un petit lac.

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En début d'après-midi, nous rejoignons l'Athénée roumain.

L'Athénée roumain (en roumain : Ateneul Român), est une salle de concert située dans le centre-ville historique de Bucarest, sur la Calea Victoriei et la place de la Révolution. L'Athénée roumain fut inauguré en 1889. L'Orchestre philharmonique George Enescu y présente des concerts et le Festival international de musique « George Enescu » s'y déroule chaque année.

Le bâtiment a été conçu par l'architecte français Albert Galleron dans un style néoclassique avec des touches romantiques. L'édifice fut construit sur les fondations d'ancien manège équestre, d'où la forme de rotonde de l'auditorium. Juste en face, s'étend un jardin public avec la statue du poète Mihai Eminescu. L'auditorium, coiffé d'une coupole à 41 mètres de hauteur, offre un parterre de 600 places assises et 52 autres dans des loges. L'entrée principale donne dans un vaste patio circulaire d'apparat, entouré d'une lignée de douze colonnades formant un péristyle donnant accès à plusieurs escaliers d'honneur vers la salle de concert située au-dessus. Il fût inauguré le 5 mars 1889.

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Un boulevard au nom qui nous rappelle quelque chose ...

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Après l'Athénée Roumain, c'est tout naturellement que nous décidons d'aller visiter le musée George Enescu.

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Le Musée National George Enescu est situé dans le Palais Cantacuzino. Le palais comme tel remonte au début du XXème siècle (construit entre 1901 et 1903) et à présent il est un des édifices historiques les plus beaux de Bucarest, attractif grâce à son splendide style Art Nouveau.

La décision de transformer le Palais Cantacuzino dans un musée dédié à la mémoire vive de George Enescu a été accomplie en 1956, après la mort du compositeur, de la manière requise par les dernières volontés de sa femme (Maria Rosetti-Tescanu, ex-femme du fils de Gheorghe Grigore Cantacuzino, le propriétaire original du palais).

La mission du musée est d’honorer la vie et l’œuvre de George Enescu, un des compositeurs roumains les plus célébrés qui, à travers sa carrière, a atteint de la réputation internationale. Considérant la mesure de sa mission déclarée, le musée est aussi engagé dans l’organisation du fameux Festival George Enescu.

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Visite virtuelle de la vie de George Enescu et du musée

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Les manifestations sont toujours d'actualité.

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Petite ballade dans un des passages couverts.

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Nous rejoignons ensuite le parc Herastrau, pour une belle ballade.

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Le Parc Herastrau est le plus grand parc de Bucarest. Il occupe 110 hectares, dont 74 hectares sont occupés par le Lac Herastrau. En fait, le lac a été le centre autour duquel on a construit plus tard le parc, la rive du lac étant la promenade préférée des la haute société du Bucarest depuis le début du XIXème siècle. Le lac fait part d’un réseau de lacs sur le ruisseau de la rivière Colentina.

Ce parc au nord de la ville est aménagé (depuis 1939) autour d'une étendue d'eau du même nom qui fait partie d'un collier de lacs formés par la rivière Colentina. On y trouve d'agréables allées, un débarcadère, des terrasses pour se rafraîchir ou se restaurer. Bien que gigantesque, le parc est surpeuplé le dimanche, quand toute la population de la ville semble s'y donner rendez-vous.

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Un cercle de grosses têtes regroupant les hommes politiques européens les plus connus. Ici la sculpture de  Jean Monnet.

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Dans le parc, une impressionnante brasserie. 

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En début de soirée nous sommes de retour à notre hôtel, pour notre dernière vrai nuit dans un lit, pour ce périple.

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