Bar le Duc - Chaumont-sur-Aire – Verdun - Fleury-devant-Douaumont - Ossuaire de Douaumont – Verdun
76 kms - 558m D+ et 607m D- en 4h40
Il est 6h30 quand nous partons. De bonne heure afin de faire quelques visites en arrivant à Verdun. Comme prévu, la pluie est bien là. En prime nous avons le droit à du brouillard. Heureusement un 14 juillet il n'y a pratiquement aucune circulation sur la " voie sacrée " menant à Verdun. A 10h30, après 58 kms, nous arrivons déjà à l'hôtel réservé par téléphone la veille). Les patrons super sympas acceptent de nous donner la chambre dès 10h30. Et en plus il y a un garage pour nos vélos. Après une bonne douche et un petit casse-croûte, nous reprenons nos vélos (sans la remorque et les sacoches) pour aller visiter certains sites. La pluie redouble et maintenant on commence même à avoir un peu froid. Après la visite de l'ossuaire de Douamont, nous décidons de retourner à l'hôtel. Une petite vingtaine de kilomètres supplémentaires sous le déluge. De retour à l’hôtel, nous passons de nouveau sous la douche et nous nous installons devant la télévision pour regarder l’étape du tour de France.
En sortant de Bar-le-Duc, nous découvrons la nécropole nationale de Bar-le-Duc.
Un cimetière militaire français de la 1ère Guerre mondiale, abritant 3 195 corps de soldats.
Pour rejoindre Verdun, nous empruntons la Voie sacrée.
La Voie sacrée est une route stratégique qui relie Bar-le-Duc à Verdun. Elle fut l'artère principale de la bataille de Verdun.
La pluie tombe sans cesse.
Le village d'Érize-la-Petite avec son munument.
La mairie de Souilly.
Le 25 février 1916, le général Philippe Pétain installe son quartier général dans la mairie, en vue de la bataille de Verdun.
En 1918, la mairie fut le quartier-général des Américains lors de l'offensive Meuse-Argonne, durant la Première Guerre mondiale.
A 10h30, nous arrivons à Verdun et à l'hôtel " Les Colombes ". Avec un immense garage pour nos vélos.
Après une bonne douche et un petit casse-croûte, nous reprenons nos vélos pour aller visiter les sites autour de Verdun.
Nous prenons la direction de Fleury-devant-Douaumont, sous la pluie.
Avec une petite erreur de parcours qui nous oblige à faire plus d'un kilomètre sur un chemin.
Nous passons par la forêt de Belleville-sur-Meuse, avec les stigmates des bombardements.
Le Monument André Maginot
Le nom d’André Maginot est associé dans la mémoire collective à la ligne de fortifications érigée par la France durant l’entre-deux-guerres le long de la frontière franco-allemande. En effet, le 28 décembre 1929, alors qu’il était ministre de la Guerre, André Maginot obtient le vote des députés pour débloquer les 3,3 milliards de Francs nécessaires à la construction du nouveau système fortifié.
Ce que l’on sait moins, c’est qu’André Maginot a été également un ancien combattant qui a fait preuve, lors de la Première Guerre mondiale, d’une grande témérité. En effet, à la mobilisation, le député de la Meuse qui tient à servir son pays en tant que simple soldat est affecté à la place fortifiée de Verdun dans les rangs du 44e Régiment d’Infanterie Territoriale. Avec un petit groupe d’hommes, dont d’autres députés, André Maginot participe à des patrouilles audacieuses dans la plaine de la Woëvre de l’été à l’automne 1914. Promu et décoré de la médaille militaire, le sergent Maginot est finalement grièvement blessé le 9 novembre 1914.
Fleury-devant-Douaumont
Le village fut détruit en 1916 pendant la bataille de Verdun et ne fut pas reconstruit. Depuis, le site de la commune est devenu un lieu de souvenir inhabité
L'ossuaire de Douaumont
C'est un monument à la mémoire des soldats français morts en 1916 lors de la bataille de Verdun. Il est situé à la limite des communes de Douaumont-Vaux et Fleury-devant-Douaumont.
L'ossuaire est conçu au lendemain de l'armistice de 1918 à l'initiative de Mgr Charles Ginisty, évêque de Verdun. Inauguré le 7 août 1932 par le président de la République, il abrite les restes de 130 000 soldats inconnus, Français et Allemands. Il est le lieu d'un des symboles de l'amitié franco-allemande : la poignée de main de François Mitterrand et Helmut Kohl le 22 septembre 1984.
L'Ossuaire dans le brouillard.
En face de l'ossuaire, la nécropole nationale de Douaumont rassemble 16 142 tombes de soldats français, majoritairement catholiques, dont un carré de 592 stèles de soldats musulmans. Le cimetière militaire contient également deux mémoriaux respectivement consacrés aux soldats de confessions juive et musulmane.
Le corps principal de l'ossuaire est constitué d'un cloître long de 137 mètres. Il est bordé de 18 alvéoles contenant chacune deux tombeaux en granite rose de Perros-Guirec, et se termine par deux absides contenant cinq tombeaux chacune. Il y a donc au total 46 tombeaux correspondant à 46 secteurs du champ de bataille.
Au premier étage de la tour, se trouve le musée de la guerre qui se compose de matériel militaire, d'armes et d'uniformes français et allemands.
Après cette visite émouvante, nous retournons à Verdun sous le déluge.
Nous retrouvons notre chambre d'hôtel et une bonne douche. Si Philippe s'installe devant la télévision pour regrader le tour de France, bien au chaud.
Anne-Marie décide d'aller dans Verdun visiter plusieurs lieux symboliques de la ville.
le Centre Mondial de la Paix, des Libertés et des Droits de l'Homme.
Il est un lieu d'exposition, de rencontre et de réflexion pour la promotion de la paix, des libertés et des droits de l'homme. Créé en 1990, il est situé depuis 1994 dans l'ancien palais épiscopal de Verdun.
Monument à la victoire et aux soldats de Verdun
L'édifice est situé au centre-ville et a été inauguré le 23 mars 1929. Il est construit par l'architecte Léon Chesnay à l'emplacement de la collégiale de la Magdeleine du xie siècle en ruine, et prend appui sur les anciens remparts du castrum romain dégagés par les bombardements de 1916. Au sommet de la tour de 30 m de haut, se dresse la statue d'un guerrier appuyé sur son épée et regardant vers l'Est. La tour est encadrée par deux canons russes pris par les Allemands puis repris par les Français. Les 73 marches de l'escalier mènent à une crypte qui abrite les registres des soldats ayant reçu la médaille de Verdun. Chaque année au 1er novembre, la flamme de la tombe du Soldat inconnu qui brûle sous l'Arc de triomphe à Paris est acheminée jusqu'à la crypte du monument à Verdun. Elle y brule jusqu'au 11 novembre, date de l'armistice de 1918, où elle regagne Paris.
La citadelle souterraine de Verdun est un ensemble de galeries creusées à la fin du XIXe siècle sous la citadelle de Verdun.
Elle cumule 7 km de galeries à la fin de la Première Guerre mondiale. Elle sert à la fois de refuge, de poste de commandement et de base de ravitaillement. Le 10 novembre 1920, elle accueille la cérémonie de désignation du Soldat inconnu qui repose sous l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
Il est un peu plus de 18 heures quand elle retourne à l'hôtel se mettre au chaud.