Après la tempête,
nous terminons la nuit sur la felouque,
sur le restant des matelas encore secs
Au matin petite balade sur les rives du Nil.
Il est à peine 7 heures quand nous reprenons notre navigation.
Ali à la barre.
Une bouteille d'eau pour se laver les dents, l'eau du Nil n'étant pas franchement consommable.
Petite moment de repos sur la felouque,
tout en observant la vie sur et au bord di Nil.
Après ce bon moment à se reposer,
Anne-Marie va aider Mohamed à la barre.
Et très rapidement celui-ci, lui propose de prendre la barre.
En fin de matinée, nous accostons pour visiter le Gibel Silsileh.
Le Gebel Silsileh ou la Montagne de la Chaîne du fait de la chaîne qui y était tendue en travers du Nil pour empêcher la navigation. Ou y trouve la plus importante carrière de grès de l'Égypte et un site archéologique sur les deux rives du Nil, à environ soixante-cinq kilomètres au nord de Kôm Ombo. La largeur du Nil est ici d'une faible largeur, et le Nil est surmonté de la falaise de grès.
Des graffiti dans le grès des deux rives du Nil et un cimetière prédynastique sur la rive orientale témoignent de la colonisation depuis la préhistoire. Le terrain a été de tout temps, jusqu'à maintenant utilisé en carrière, l'exploitation y est intense au Moyen et au Nouvel Empire.
Dès le Moyen-Empire on l'utilise pour les revêtement de grès des constructions. Hormis le temple de Philæ, tous les matériaux de construction des temples de Haute-Égypte proviennent de cette carrière.
Sur la rive ouest on trouve de nombreux monuments : Le temple d'Horemheb, plusieurs stèles dans les vingt-huit chapelles de la XVIIIe dynastie, des cénotaphes de hauts fonctionnaires ...
Le sanctuaire de Merenptah, à droite, et celui de Ramsès II, à gauche.
Cénotaphe creusé dans le grès en bordure du Nil.
Le spéos d'Horemheb
Les chapelles de Ramsès II et Mérenptah
Les carrières
Un des trous servant à installer la chaîne tendue à travers le Nil.
A midi nous retournons sur la felouque.
Mohamed et Ali ont encore préparé un excellent repas que nous avalons tout en naviguant.
Nous croissons quelques belles embarcations.
Sur les bords du Nil, de nombreuses pompes sont installées, afin d'irriguer les cultures.
A partir de 13 heures, le temps devient menaçant et la météo n'annonce pas du bon pour la suite de la journée et surtout pour la nuit.
Le vent devenant de plus en plus violent, nous accostons.
Ali et Mohamed essayent de maintenir le bateau le plus près de la rive.
Yasser est partie chercher un bateau à moteur pour nous remorquer jusqu'au village le plus proche.
Arrivée au village, nous débarquons. Yasser ayant pris la décision de mettre fin à la croisière sur le Nil.
Une décision prise en raison d'une météo prévue très mauvaise pour la nuit et guère meilleure pour le lendemain.
Nous quittons nos deux marins malheureux et très déçus.
Yasser ayant trouvé une solution pour passer la nuit, nous montons dans un taxi, afin de rejoindre Louxor.
Nous alors essuyer des trombes d'eau pendant le trajet.
Notre taxi nous conduit dans les faubourg de Louxor, chez un cousin de Yasser.
Celui-ci a accepté de nous héberger dans un appartement tout neuf et pas encore servi ...
Comme Yasser a des solutions pour tout, on va nous livrer également à manger.
La nuit va être excellente dans un lit super confortable.