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Samedi 21 avril 2018
Nous quittons notre hébergement de bonne heure ce matin. Nous avons rendez-vous à 8 heures pour aller visiter la DMZ. Après une demie heure de marche nous arrivons au point de rendez-vous.
Comme nous sommes un petit peu en avance, nous en profitons pour manger un bout.
A Séoul, impossible de trouver un café et encore moins une boulangerie ouverts le matin de bonne heure. Par contre les petites épiceries sont en nombre, et en particulier les " 7 Eleven ".
Vous pouvez faire réchauffer vos achats et les consommer sur place.

Nous retournons au rendez-vous. Quelques minutes après, nous montons dans un bus sous la direction d'un militaire de l'armée Coréenne. Le bus est complet. Toutes les nationalités sont représentées avec pas mal d'Américains. Bien entendu nous sommes les seuls Français.

Pendant le trajet, le militaire nous donne les consignes à suivre et nous remet nos badges pour pouvoir entrer dans les différents sites de la DMZ.

La DMZ (zone coréenne démilitarisée), est créée le 23 juillet 1953 lors de la signature de l’armistice de P'anmunjŏm, c'est une étroite bande de terre servant de zone tampon entre la Corée du Nord et la Corée du Sud.

D'une longueur de 248 km pour environ 4 km de large située de part et d'autre de la frontière entre les deux pays, elle coupe la péninsule coréenne suivant approximativement le 38e parallèle qui formait la ligne de démarcation intercoréenne avant le conflit.

Ancre 1
Ancre 2

 

Après une petite heure de route, nous pénétrons dans la DMZ. Le bus s'arrête devant un poste de l'armée. Un militaire monte et contrôle nos papiers.

Nous continuons notre route, pour visiter le premier site de la DMZ.

Le pont de Non-retour est un pont à poutres en béton, situé à la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, à la limite sud-ouest de la Joint Security Area (JSA ou « zone commune de sécurité ») et permet de franchir la rivière Sachon.

Son nom vient du fait qu'après la signature de l'armistice de 1953, il servit aussi de lieu d'échange de prisonniers : ainsi, ceux qui choisissaient volontairement de s'exiler en Corée du Nord ne pouvaient plus jamais revenir au sud. Avant 1976, ce pont permettait aux Nord-Coréens de rejoindre au sein de la JSA, leur zone se trouvant au nord de la ligne de démarcation (actuelle frontière) en passant par la zone sud contrôlée par les Sud-Coréens et les américains.

Une grande place avec plusieurs monuments de commémorations permet au Coréens du sud de venir se recueillir et espérer

Des rubans et des drapeaux par centaines, pour se souvenir et espérer.

Vestige

Nous remontons dans le bus. Pas le temps de traîner, notre militaire est là pour nous rappeler à l'ordre.

Maintenant direction le deuxième site. Le 3ème tunnel d'agression.

Les tunnels d'agression sont quatre tunnels construits par la Corée du Nord sous la frontière entre la Corée du Nord et la Corée du Sud et découverts entre 1974 et 1990. Après la découverte du troisième tunnel en 1978, l'Organisation des Nations unies a accusé la Corée du Nord de ne pas avoir respecté le traité d'Armistice de Panmunjeom de 1953, signé à la fin de la guerre de Corée.

Les tunnels d'agression ont été appelés ainsi par la Corée du Sud, qui considère qu'il s'agit d'un acte d'agression de la Corée du Nord. Si, au 1er mars 2015, quatre tunnels ont été découverts, on pourrait en réalité en compter une vingtaine. Les militaires sud-coréens et américains creusent régulièrement au niveau de la zone coréenne démilitarisée pour en trouver d'autres.

Le 15 novembre 1974, lors d'une patrouille des Forces armées sud-coréennes au niveau du 38e parallèle, des soldats remarquent de la vapeur d'eau qui s'échappe du sol. Espérant avoir découvert une source de chaleur, ils découvrent rapidement un tunnel, 18 m sous la surface du sol et qui s'étend sur 1 000 m.

Moins d'un an plus tard, le 19 mars 1975, un nouveau tunnel a été découvert, à quelques kilomètres au nord de Chorwon. La galerie est longue de 2 300 m, haute de 2 m et large d'un peu moins de 2 m.

Le troisième tunnel d'agression est découvert le 17 octobre 1978, à seulement 4 kilomètres du village de Panmunjeom. C'est le plus connu de ceux qui ont été découverts.

Percé à 73 mètres de profondeur, sa galerie est longue de 1,7 km, haute de 2 m et mesure 2 m de large. Ce tunnel pourrait laisser passer 30 000 hommes par heure et servir à une attaque surprise de Séoul, située à moins de cinquante kilomètres.

Ancre 3

La statue de la réunification

Descente dans le tunnel

La limite du tunnel entre les deux Corées

Passage ensuite à l’observatoire Dorasan situé sur la colline Dora, avec donc un large panorama sur la Corée du Nord.

Ancre 4

La gare de Dorasan est une gare ferroviaire sud-coréenne, située sur la ligne Gyeongui.

Il s'agit de la station la plus au nord sur cette ligne; elle est située dans la zone démilitarisée dans un secteur à accès restreint surveillé par la police militaire.

Elle a été desservie jusqu'en 2009 depuis Séoul; elle l'est désormais depuis la gare d'Imjingang à raison de deux fois par jour. Ces trains sont essentiellement empruntés par des touristes. Vu sa vocation actuelle de site « touristique ». Il n'est pas possible d'aller à cette gare sans posséder un billet de retour; la possession d'un document d'identité tel le passeport est également requise.

Ancre 5

Pour accéder aux voies il faut acheter un billet à 1000 wons

Un petit souvenir de notre visite, une carte de la gare avec son tampon

Notre visite de la DMZ se termine là.

Au préalable, quand nous avions réservé (de France) nos places, nous devions également visiter La Joint Security Area (JSA « zone de sécurité commune »).

La JSA étant la zone sous contrôle de l'ONU située à la frontière commune entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, dans la zone démilitarisée (DMZ).

Malheureusement, une semaine avant nous avons appris que le programme était changé, à cause de l'entrevue la semaine suivante des deux présidents Coréens. Dommage pour nous.

Du coup, nous avons payé environ 75€ pour nous deux.

Il est midi, quand nous reprenons donc la route pour Séoul.

Arrivés à Séoul, nous cherchons immédiatement à nous restaurer. Nous trouvons un petit restaurant.

Et encore une fois, on se régale.

Pour notre dernier après-midi à Séoul et en Corée, nous continuons à découvrir la ville.

Les Coréens sont des amoureux des peluches ...

Nous traversons une rue avec une dizaine de magasins de poissons séchés et d'algues.

 Anne-Marie décide d'acheter un gros paquet d'algues, afin de préparer des Gimbaps en rentrant à la maison.

Notre dernière visite, nous emmène au Dongdaemun Design Plaza.

Inauguré en mars 2014, le Dongdaemun Design Plaza, ou DDP, est un gigantesque complexe multifonctions situé à Séoul, en Corée du Sud, dans le quartier branché et touristique situé près de la porte Dongdaemun. À la fois temple du design, centre de congrès et pôle de divertissement, l'édifice est un symbole majeur du développement urbain de la capitale sud-coréenne.

Construit sur le terrain d'un ancien stade de baseball, son apparence néofuturiste présente de puissantes formes courbes et allongées caractéristiques de l'œuvre de son architecte, Zaha Hadid. À la fois temple du design et centre de congrès et de divertissement, il abrite huit salles d'exposition, des amphithéâtres, des espaces de conférence, des boutiques proposant des œuvres de designers ainsi que des laboratoires de création qui servent de bancs d'essai pour la commercialisation de nouveaux produits. Conçu sur quatre étages et trois sous-sols, il abrite également des festivals et des concerts.

L'édifice, qui a coûté près de 500 millions de dollars et que le New York Times a comparé à « un vaisseau spatial argenté », est situé au cœur du pôle de la mode : Dongdaemun. Il est divisé en quatre parties principales : Art Hall, Design Lab, Parc et Musée. Des expositions d'art coréen sont ėgalement visibles au second étage et l'on peut se promener sur son toit végétalisé.

Le DDP a permis à Séoul de devenir la Capitale mondiale du design en 2010. Débutée en 2009, la construction a été officiellement inaugurée le 21 mars 2014.

Ancre 6

Il est 17 heures. Comme notre vol de retour est prévu pour 22h30, il est temps de penser à rejoindre l'aéroport.

Il nous faut 20 minutes de métro et 1h de train pour arriver à l'aéroport.

Les vacances se terminent

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