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Lundi 9 avril 2018
Lundi 9 avril
Dès 8 heures, après un petit déjeuner rapide pris à notre hébergement, nous filons prendre le métro à la station de Hongik Université. Le but rejoindre la station Gupabal où passe le bus 704 qui doit nous mener à l'entrée du Baegundae Peak.
Le parc national du mont Bukhansan couvre une surface d'approximativement  80 km2 et a été créé le 2 avril 1983. Le mot Bukhansan signifie "la montagne au nord du fleuve Han".
Le parc est formé de zones forestières, de temples et de pics granitiques. Les trois pics principaux sont  Baekundae, 836 m, Insubong, 810 m et Mangnyeongdae, 799 m. Certaines zones du parc sont fermées, par rotation, pour protéger l'environnement local, car le parc est très fréquenté par des randonneurs, des grimpeurs, et la population de Séoul.
La forteresse Bukhansanseong est à l'intérieur du parc, ainsi qu'un mur défensif de 9,5 km de long. La première forteresse avérée date de 1711, mais il semble qu'elle fut bâtie sur le site d'un beaucoup plus vieux bâtiment. Elle devait protéger Séoul des invasions étrangères. Elle fut détruite, puis reconstruite après la guerre de Corée.
Avant d'arriver au parc, nous longeons une multitude de magasins de sport. Toutes les marques ont le leur. Même des françaises, comme Millet, Lafuma ... Les Coréens sont des adeptes de la randonnée. On va s'en apercevoir tout au long de notre périple.
Ancre 1
Il est 10 heures quand nous arrivons à l'entrée du parc. Nous prenons quelques minutes pour discuter avec le gardien. Celui-ci nous propose d'acheter la carte du parc (1000 wons) et nous confirme la durée de la randonnée que nous voulons faire. 5 heures environ pour rejoindre une autre entrée du parc à l'opposé.
Le chemin commence sur une sorte de route très large et pavée.
Durant nos randonnées nous allons souvent tomber sur des pierres sculptées. La signification des inscriptions malheureusement pour nous sera incompréhensif.
Après quelques centaines de mètre, nous arrivons à l'une des portes de la forteresse de Bukhansanseong.
Le chemin toujours aussi large et bien pavé, nous mène à un petit temple. Le premier de notre séjour ...
Après la quiétude du temple, nous sommes surpris t'entendre de la musique. A première vue nous arrivons sur une fête. A notre grande surprise, nous sommes accostés par des personnes qui nous offrent des bouteilles d'eau (une chacun) et deux paquets en aluminium. Cela semble être des sandwichs. Nous comprenons, qu'ils sont en train de célébrer quelque chose et c'est la tradition d'offrir à tous les randonneurs de passage de quoi boire et manger.
Nous poursuivons. Le chemin large et pavé, laisse maintenant place à un chemin un peu plus étroit avec des escaliers composés de grandes pierres plates.
Particularité de ce chemin, tout le long il y a des barrières. Il est interdit d'en sortir. D'ailleurs nous allons nous rendre compte pendant ces 15 jours, qu'en Corée tout les chemins de randonnée sont ainsi.
Certains arbres sont en fleurs et les écureuils ne semblent pas être trop farouches.
Au bout d'une heure et trente minutes d'ascension nous arrivons à l'une des portes de la forteresse. L'une des plus hautes. La neige est encore présente.
Il nous faudra encore un bon quart d'heure pour accéder au sommet. Les derniers mètres sur les rochers étant assez technique. La main courante installée est bien utile.
Il est midi, nous en profitons pour manger. Il est donc temps de déballer nos sandwichs.
C'est quoi ?
Des gimbaps : C'est un en-cas ou un repas très populaire en Corée. Il est fait de riz blanc, d'huile de sésame grillé et divers autres ingrédients, l'ensemble étant roulé dans une algue séchée servi froid et coupé en tranches de la taille d'une bouchée. Le gimbap est souvent mangé lors des pique-niques ou d’événements en extérieur.
C'est délicieux et en plus ça remplit bien l'estomac.
Après une petite pause au sommet à contempler la vue, nous reprenons le même chemin pour redescendre jusqu'à la porte de la forteresse.
Un dernier regard sur le sommet
Après la porte, nous prenons un autre chemin afin de longer la muraille de la forteresse et rejoindre l'autre extrémité de celle-ci.
Encore un chemin particulier, un chemin en rondin de bois.
Encore un petit temple
A 13 heures nous franchissons une large porte qui surplombe le chemin menant à l'extrémité du parc.
Arrivés à la sortie du parc, nous rejoignons l'arrêt des bus. Nous nous renseignons auprès du chauffeur du bus présent, pour savoir sa destination.
Impeccable il passe à la station de métro de Suyu qui doit nous permettre de rejoindre Séoul Station.
Après un peu d'attente et les différents trajets en transport en commun, nous arrivons à 16 heures au pied de la tour de N Seoul Tower. 

La N Seoul Tower est une tour de télécommunications. Construite en 1975 et ouverte au public en 1980, la tour mesure 236 m. Elle est située au sommet d'une colline qui surplombe toute la ville. On y accède à pied ou en téléphérique.

Nous montons à pied jusqu'au sommet de la colline en passant par un petit parc.

Ancre 2
La vue sur la ville du sommet de la colline
Particularité de ce lieu, comme sur certains ponts de Paris, les amoureux déposent des cadenas et autres témoignages ...
En haut de la colline nous nous apercevons qu'il y a une multitude de bus qui permettent de redescendre sur différents points de la ville. Un de ces bus peut nous conduire pratiquement à l'entrée du Village Hanok Namsangol. Nous le prenons et effectivement nous arrivons à l'entrée du village.
 Le village Hanok Namsangol a été fondé en 1998 et occupe une surface de 79,934m². Il comporte 5 hanoks traditionnel, un espace pour l’artisanat traditionnel, un parc traditionnel, une œuvre architecturale intitulée ‘Time Capsule’, le pavillon Cheonugak et le Centre de musique traditionnelle coréenne de Namsan. Ce lieu est connu notamment pour proposer des activités autour des traditions en Corée dans un quartier pourtant très moderne. Dans le point le plus haut du parc traditionnel, on trouve une place abritant l’œuvre ‘time capsule’ créée en 1994 pour fêter les 600 ans de l’établissement de la capitale de Corée à Séoul.
Ancre 3
La place abrite l’œuvre ‘time capsule’ créée en 1994 pour fêter les 600 ans de l’établissement de la capitale de Corée à Séoul. Inaugurée en autre par Jacques Chirac alors maire de Paris.
En début de soirée , nous rejoignons tranquillement notre hébergement en passant dans un quartier où les jeunes ont leurs habitudes nocturnes. Un quartier donc très animé dès la tombée de la nuit et jusqu'au matin. Heureusement notre logement est à l'écart.
Avant d'aller se coucher, premier restaurant de notre périple.
Avant d'aller se coucher, premier restaurant de notre périple. Un bon petit dîner pour seulement l'équivalent de 8€
Mardi 10 avril
Ancre 11
Comme la veille, nous rejoignons la station de Hongik Université afin de prendre le métro (la ligne 2) jusqu'à la station de City Hall. Quelques mètres à pied et nous voilà devant un premier palais.

Le palais Deoksugung ou palais de la longévité vertueuse est un palais royal de la dynastie Joseon.

Deoksugung, connu également comme Gyeongungung, palais Deoksugung, ou palais Deoksu, est un palais fortifié de Séoul habité par plusieurs souverains coréens jusqu'au XXe siècle et l'occupation japonaise. C'est l'un des cinq palais royaux de Séoul construit par les rois de la dynastie Joseon. est une structure imposante, comprenant notamment la porte principale Daehanmun, où a lieu tous les jours la reconstitution de la relève de la Garde royale comme elle était pratiquée sous la dynastie Joseon. Les bâtiments sont en bois, en bois peint, et en stuc. Certains d'entre eux ont été construits dans le style occidental.

En plus des bâtiments traditionnels, il existe également des jardins paysagers, et alentour la statue de Sejong le grand, et le musée d'art national.

Deoksugung, comme les quatre autres 'palais royaux', fut lourdement - et intentionnellement - détruit durant l'occupation japonaise. Actuellement, ne demeurent qu'un tiers des bâtiments présents avant l'occupation japonaise.

Nous passons au guichet et achetons le " Combination ticket for palaces ", un pass spécial combinant les entrées pour les principaux palais de Séoul. Il est disponible pour 10000 wons, soit un peu moins de 8 € environ par personne. Il permet de visiter cinq sites historiques majeurs sans repasser chaque fois par la caisse.

Ancre 4
Le Seokjojeon, construit au début du XXe siècle
Au moment de ressortir du palais, nous assistons à une sorte de répétition de relève de la garde
Nous rejoignons ensuite à pieds le palais de Gyeonghuigung.

Le palais Gyeonghuigung littéralement le Palais de la Sereine Harmonie, est un palais royal de la dynastie Joseon. La construction du palais commence en 1617, sous l'ordre du roi Gwanghaegun, et se termine en 1623. Durant l'occupation japonaise le palais est en grande partie détruit pour y construire une école. En 1987, la ville de Séoul entreprend la reconstruction du palais qui ouvre au public en 2002.

Le palais comprend la salle principale Sungjeongjeon, les salles Jajeongjeon et Taeryeongjeon ainsi qu'une porte principale, Heunghwamun et une porte intérieure, Sungjeongmun.

Ancre 5
 Nous rejoignons ensuite à pieds le palais de Gyeongbokgung en passant par la place Gwanghwamun au milieu du boulevard Sejong-ro
La statue du roi Joseon, fondateur de la dynastie du même nom
La statue de Yi Sun-Shin
Au pied de la statue du roi Joseon, un cadran solaire
Devant le palais une des nombreuses manifestions que nos allons croiser pendant notre voyage. Des manifestations silencieuses.
Arrivée devant le palais de Gyeongbokgung c'est la déception, il est fermé. Nous sommes mardi et effectivement c'est son jour de fermeture.
Nous prenons alors la direction du palais de Changgyeonggung. En route de belles rencontres.

Le palais de Changgyeonggung fut construit en 1104 par le roi Sukjong de Goryeo comme palais d'été Le roi Taejo vint s'y installer en 1394 en attendant l'achèvement du Gyeongbokgung. Puis le roi Sejong construisit un nouveau palais sur ce lieu en 1418 pour son père Taejong qui avait abdiqué en sa faveur. Il fut agrandi en 1484 pour accueillir les veuves du roi Sejo et il reçut alors son nom actuel. Détruit en 1592, il fut reconstruit en 1616. Dans les années 1830, une grande partie des bâtiments fut ravagée par un incendie avant d'être reconstruite en 1834. Il servit pendant toute la dynastie de palais auxiliaire pour les reines ou le père du roi. En 1907, un jardin botanique fut créé. En 1909, les Japonais transformèrent l'ensemble en zoo, le désignant du nom de parc (won), comme pour mieux humilier la mémoire coréenne. Dans les années 1980, il reprit enfin le nom de palais et fut restauré.

Les jeunes mariés en ont fait l'un de leurs lieux de prédilection : ils viennent s'y faire photographier par dizaines.

Au nord se trouve le bassin Chundangji, doté de l'inévitable pavillon, dans le jardin botanique. Une serre expose des orchidées.

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Nous avons ensuite visité le palais Changdeokgung qui se trouve à côté du palais de Changgyeongung. Il faut cependant payer un nouveau ticket d’entrée pour y accéder.
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Le Palais Changdeokgung et le Jardin secret 
Ce palais a été construit en 1405 sous le règne du roi Taejong. Après avoir été détruit lors d’une invasion japonaise, le palais a finalement été reconstruit 18 ans plus tard (en 1610). La particularité de ce palais réside par le « jardin secret ». Les visites se font uniquement accompagnées.
Après cette visite, nous déambulons dans Séoul. Nos pas nous mène dans le parc Tapgol.
Parc Tapgol
Également connu sous le nom de Pagoda Park, le Tapgol Park, situé sur l'ancien site du temple Weongaksa de l'ère Joseon, est le premier parc moderne à être construit à Séoul. Le temple de Weongaksa était connu sous le nom de temple de Heungboksa pendant la dynastie de Goryeo, mais a été renommé quand il a été agrandi pendant les premières années de l'ère de Joseon.  Cependant, il a été détruit sous le règne de Yeonsangun et Jungjong en raison de la politique de répression du bouddhisme. La Proclamation d'Indépendance a été lue. Le parc est d'une grande valeur historique et d'un esprit national car il a été le point de départ de la protestation de l'indépendance du 1er mars 1919.
Ancre 8
Nous partons ensuite à la découverte de la rivière Cheonggyecheon, une belle promenade à Séoul. Une parenthèse de verdure et de fraîcheur surprenante, pleines de vie et de petites surprises sur 6 km au cœur de la mégalopole.
La rivière Cheonggyecheon, traverse depuis toujours la ville de Séoul, a été recouverte par une autoroute dans les années 60. Une voie express, polluante et presque inhumaine. En 2003, le maire de Séoul souhaitait donner plus de place aux espaces verts et aux piétons en centre-ville, mit en place un projet de restauration urbaine, afin de démolir la voie express et de redonner vie à cette rivière. Le Cheonggyecheon est ouvert au public en 2005, et symbolise l’harmonie, la paix et l’unité. Des symboles forts quand on connaît la situation géopolitique de la Corée du Sud, séparée de sa moitié nord-coréenne et qui lutte activement pour la réunification.
Ancre 9
A 17 heures nous décidons de faire un Spa. Une tradition en Corée. Sur conseil de l'office du tourisme nous allons au Spa Dragon, un des plus grands de Séoul.
Après avoir payé le droit d'entrée de 10000 wons par personne (moins de 10€ par personne) et récupéré serviettes et pyjama, nous nous quittons afin de rejoindre chacun un ascenseur (un pour les femmes et un pour les hommes).
A partir de là, nous allons avoir du mal à nous retrouver. C'est ainsi qu'Anne-Marie va rester tout le temps dans le quartier réservé aux femmes et aux enfants. Pendant ce temps, Philippe, naviguant entre le quartier des hommes et celui mixte (le jimjilbang), cherche à retrouver Anne-Marie.
Deux heures plus tard, nous allons nous retrouver enfin ... à la  sortie.
Les saunas coréens ou jimjilbang

On en trouve à tous les coins de rues, ou presque. Les saunas coréens sont à la base fais pour que les gens du quartier viennent faire leur toilette quotidienne. Qui dit donc usage quotidien, dit prix très abordables.

Ces saunas sont ouverts 24h/24h, 7j/7j. La nuit on y voit bien souvent des gens y dormir.

Lorsqu’on arrive, il y a une entrée femme et une entrée homme. On vous donne une clé qui vous sert à mettre vos chaussures dans un tout petit casier, à l’entrée. Ensuite une dame vous donne deux serviettes et un « pyjama » short/tshirt.
Ensuite, direction les vestiaires où vous pouvez vous changer.

La première étape est simplement de se déshabiller et d’aller se laver. Une fois lavé, c’est le moment de se relaxer dans les bains. Plusieurs températures : du froid au très chaud. Selon les endroits, l’eau n’est pas seulement de l’eau chaude mais peut aussi être associée à certaines plantes ou pierres (algues, jade, bois, etc). Il y a aussi une cabine de sauna et une de hammam.

Si vous avez envie de découvrir un massage à la coréenne, il y a toujours un espace massage (tarifs supplémentaires).

Une fois propre et détendu, c’est le moment de se sécher et de mettre le fameux pyjama que vous recevez à l’entrée. Et c’est parti direction le jimjilbang.
Là, c’est mixte. La configuration de l’espace varie selon les saunas mais en règle général, c’est une grande pièce où les gens se reposent. Le sol est chaud. Tout autour il y a des petites portes et différentes salles à des températures différentes (très froid à très très chaud).

On peut y manger, boire, regarder la télévision, faire du sport. Bref, c’est un lieu de vie.

Ancre 10
Après cette expérience mitigée, mais au combien intéressante, nous rejoignons notre logement.
Au passage, nous nous arrêtons dans notre " cantine " pour un bon repas.
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