Larouillie - Verrins - Montcornet - Nizy le Comte - Reims : 95 kms - 868m D+ et 994m D- en 6h19
Nous partons de bonne heure (6h45) car la météo annonce beaucoup de vent. Et effectivement on est gâté toute la journée par ce vent de face. Heureusement, pas une goutte de pluie, pour une fois. Mais entre le vent et la multitude de montées et de descentes, l'étape du jour à été très éprouvante. Une des plus dures de notre périple. On arrive à 14h à Reims, bien fatigués. Le début d'après-midi, nous le passons dans notre chambre d'hôtel, en regardant les JO. Et ainsi assister aux victoires des handballeurs et des volleyeurs français. Puis nous sortons, afin de visiter la cathédrale de Reims. Une visite qui s'avére très particulière. En effet après avoir visité l'intérieur, au moment de sortir, nous nous sommes immiscés dans un groupe. Un groupe qui visite avec un guide les toits de la cathédrale. Un truc de ouf ... Ni vu ni connu ...
Jusqu'à Vervins nous sommes sur la RN2. heureusement il est tôt et nous sommes dimanche.
Nous évitons ainsi les nombreux camions vus la veille.
A partir de Vervins et sa RN2, nous empruntons la D966 en direction de Reims.
Montées et descentes se succédent.
Montcornet.
Charmante demeure à Nizy-le-Comte
Une route au milieu des cultures, sans abris et avec de nombreuses montées.
Il est 14 heures quand nous sommes à Reims.
Rapidement nous rejoignons notre hôtel " Ardenn'Hôtel " réservé (42€) la veille.
Juste le temps de rentrer les vélos, qu'un déluge s'abat dans la ville.
Après avoir profité de notre chambre une bonne partie de l'après-midi, et comme le beau temps a fait son apparition,
nous partons à la découverte de la ville et en particulier de la cathédrale de Reims.
La cathédrale Notre-Dame de Reims, est connue pour avoir été, à partir du XIe siècle, le lieu de la quasi-totalité des sacres des rois de France.
La construction de l'édifice actuel a commencé au début du XIIIe siècle. Consacrée à la Vierge Marie, elle a été achevée au XIVe siècle. Elle a connu une destruction très importante à cause d'un incendie pendant la Première Guerre mondiale.
Il s'agit de l'une des réalisations majeures de l'art gothique en France, tant pour son architecture que pour sa statuaire qui compte 2 303 statues. Elle est inscrite, au patrimoine mondial de l'UNESCO.
​
Vue générale des trois portails.
L'ébrasement gauche du portail nord.
La galerie des rois avec au centre le baptême de Clovis.
L'ébrasement droit du portail sud.
Vue sur la grande rosace.
​
La « Communion du chevalier ».
​
La cathédrale possède encore de nombreux vitraux du XIIIe siècle, regroupés dans les parties hautes de la nef, du chœur et du transept. Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, la cathédrale reçoit, à intervalles irréguliers, des vitraux contemporains.
​
Les vitraux contemporains les plus célèbres sont trois fenêtres de Marc Chagall de 1974, situés dans la chapelle axiale : l'arbre de Jessé, les deux testaments et les grandes heures de Reims. Les vitraux de Brigitte Simon, au-dessus des fonts baptismaux et du mémorial aux morts britanniques de la Première Guerre mondiale.
​
L'horloge astronomique de la cathédrale
Sous et sur les toits de la cathédrale de Reims
​
On croise d’abord des statues de rois anonymes inspirés de la Bible, dont la pierre abrite des fossiles. Elles ont été retirées de la Galerie des Rois située à l’intérieur de la cathédrale pour être remplacées.
On découvre ici un symbole aujourd’hui célèbre dans la France entière comme étant le logo des Monuments Historiques. C’est la reproduction de l’ancien labyrinthe de la cathédrale.
Reims avait son labyrinthe, situé au niveau du sol. En forme de carré, chaque coin représentait l’un des architectes de la cathédrale actuelle. Le labyrinthe d’origine a disparu de la nef de la cathédrale pour des raisons assez amusantes : Tous les enfants du quartier avaient pris pour habitude de venir jouer dedans, ce qui agaçait profondément les religieux ! On a donc décidé de le supprimer purement et simplement.
Il est maintenant représenté au niveau de ces toits.
​
La Grande Guerre a laissé des traces. Henri Deneux a choisi le béton armé pour remplacer la charpente en chêne d’origine. De tout petits blocs de béton, assemblés grâce à des clavettes en chêne qui permettent d’allier résistance et souplesse. Si cela n’a pas le « charme de l’ancien », c’est tout de même fascinant d’ingéniosité et dégage une certaine beauté.
Les tours de la cathédrale, d’une hauteur de 82 mètres, maintenues par des renforts. Le monument a en effet connu un destin bien sombre. Lors de la Révolution française, elle a été peu endommagée et a été restaurée par Viollet-le-Duc au 19e siècle.
Mais pendant la Première Guerre Mondiale, ce symbole de l’histoire de France a été pris pour cible par les Allemands dès le tout début du conflit. Les dégâts ont été absolument colossaux, au point que la cathédrale a été qualifiée de « cathédrale martyre ».
Cependant, un travail extraordinaire a été mené pour la faire renaître de ses cendres grâce à l’architecte Henri-Louis Deneux.
​
Vue panoramique sur la ville de Reims.
​
la flèche avec, à la base, des cariatides
Pour la petite histoire,
l’architecte a représenté les 7 péchés capitaux sous les traits de 7 bourgeois de la ville qu’il n’aimait pas.
On voit beaucoup de fleurs de lys et de trèfles sur la toiture, symboles de la royauté. Au 15e siècle, la cathédrale avait été victime d’un incendie ayant endommagé la toiture. A l’époque, Charles VIII et Louis XII avaient contribué à la reconstruction de la toiture, En leur honneur, on avait alors orné le toit de fleurs de lys.
Après cette magnifique et intéressante visite, nous divaguons un petit peu dans Reims.
Une arche de la Porte de Mars
L’Hôtel de ville de Reims
Nous terminons cette journée par un restaurant sur la place d'Erlon.