Transfert le matin vers le djebel Shams pour une randonnée en balcon jusqu’à un village abandonné surplombant le spectaculaire canyon de Ghul. Le “Grand Canyon du Moyen-Orient” mérite amplement ce qualificatif. Court transfert après la marche pour rejoindre notre hôtel dans les environs de Nizwa.
Au petit matin, le campement a été envahi par un troupeau de chèvres.
Elles sont peu farouches.
Nous laissons nos camarades de jeu, pour monter dans nos 4 X 4. Direction, le petit village d'Al Khitaym, à 10kms de là.
Le village est le point de départ de la randonnée du grand canyon. Sur la route, nous nous arrêtons à un point de vue, pour l'admirer.
Le " Grand Canyon d'Oman " est en réalité la gorge du Wadi Nakhar, qui peut atteindre 1 000 mètres de profondeur.
Après cette vue grandiose sur le canyon, nous reprenons la route pour rejoindre le village d'Al Khitaym.
8h20, nous commeçons notre randonnée (11kms avec 350m D+ et D- en 3h50)
Sous le regard des vautours blancs
Nous évoluons sur un ancien chemin muletier, directement à flanc ouest du Grand Canyon.
L'ensemble du groupe (ne maque que le photographe, en l'occurcence, Philippe).
Des paysages grandioses.
De loin, il semble toujours presque impossible qu'un chemin viable mène ici.
Vue sur le village d'An Nakhur. Le dernier village de la vallée d'An Nakhur.
Vue sur l'amphithéâtre rocheux entourant le village désert d'As Sab.
Surplomb rocheux
Les chèvres trouvent de quoi manger de partout;
le village d'As Sab est situé dans un endroit absolument idéal. Directement au-dessus se trouve une dépression où, pendant les tempêtes et au printemps, l'eau s'écoule du plateau en dessous de Jabel Sham jusqu'au lac. Les champs en terrasses étaient directement au-dessus du gigantesque surplomb rocheux.
Du temps de sa splendeur, le site regroupé plus de 80 personnes.
Les derniers ont quitté les lieux dans les années 1980.
La mosquée, qui continue de servir.
Les cultures en balcons et terrasses du village.
Nous quittons le village pour continuer en direction du lac se trouvant au-dessus du village.
Philippe a trouvé une copine.
Un bassin de récupération d'eau.
Le lac, un réservoir idéal pour le village.
Comme Anne-Marie n'est pas très bien depuis deux jours, elle ne va pas se baigner. Juste se tremper jusqu'aux genoux.
Après une vingtaine de minutes de pause, nous repartons pour retourner à notre point de départ.
En route, une chèvre nous observe.
Comme d'ailleurs, ce vautour blanc majestueux.
Nous sommes de retour au village à 12h30. Nous en profitons pour manger.
Mais nous sommes chez les chèvres. La banane de Laurent en fait les frais et ce 4 X 4 n'a pas eu une bonne idée en se garant sous cet arbre.
Nous retrouvons nos chauffeurs, afin de rejoindre la vallée, par une route bien sinueuse.
Après une trentaine de kilomètres, nous nous arrêtons pour visiter le village d'Al Hamra.
le village jouit d’une localisation superbe entre palmeraies et montagnes majestueuses.
Sa tour de guet.
Ses falajs.
Vieux de près de 400 ans, c’est le plus ancien village du Sultanat. Il est réputé pour son architecture traditionnelle de style yéménite. Hautes de deux ou trois étages, les maisons, construites selon des techniques ancestrales, révèlent des façades de terre battue parsemées de petites fenêtres et abritant d’étonnantes charpentes en palmiers.
Malheureusement une grande partie est abandonnée et en très mauvais état.
Des travaux sont prévus pour le réabiluter.
Des maisons à deux étages. Le premier servant pour stoker la nourrture et le second pour l'habitation.
Magnifique porte sculptée.
Des escaliers très étroits.
A l'étage, les murs et les poutres sont décorés.
Après cette visite, nous reprenons la route pour Nizwa, afin de rejoindre l'hôtel " Al Diyar "
Un hôtel super luxueux, avec piscine. C'est un peu trop pour nous, mais après quelques jours sous la tente, on prend quand même.
Un luxe, une piscine ... que nous n'aurons pas le temps de profiter.
Anne-Marie n'étant pas bien depuis deux jours, a demandé la veille à Paul de pouvoir consulter un médecin en arrivant à Nizwa. Alors une fois nos affaires déposées dans notre chambre et avoir pris une douche, accompagné d'un des chauffeurs, il nous conduit à l'hopital. A première vue, c'est beaucoup plus simple et rapide d'aller à l'hopital, que de trouver un médecin en ville.
Paul avait vraiment raison.
Il est 16h45 quand nous rentrons dans l'hopital. Il nous faut d'abord faire la queue au guichet, afin de prendre un rendez-vous avec un médecin, et payer immédaitement (3 rials, soit environ 7€). Nous allons dans la salle d'attente du médecin, qui nous reçoit aussitôt. Elle parle anglais, donc c'est plus simple pour Anne-Marie, même si Paul est là. Après sa consultation, elle lui prescrit une radio et une analyse sanguine. Oulala ... on n'est pas sortie de l'auberge.
Nous retournons au guichet, pour payer les examens. 10 rials (environ 24€) pour la radio et 15 rials (environ 36€) pour les analyses sanguines.
Nous allons dans la salle d'attente des analyses. C'est la même pour la radio et pour la prise de sang.
Aussitôt, une infirmière vient chercher Anne-Marie pour sa prise de sang. 5 minutes plus tard, elle revient s'assoir dans la salle d'attente, en nous annonçant que les résultats seront prêt dans 40 minutes. Juste le temps de nous dire cela, qu'une autre infirmière, l'emméne passer sa radio. Au bout d'une dizaine de minutes, elle en resort. Il lui faut maintenant attendre 10 minutes pour avoir les résultats de la radio.
Alors on attend.
Quelle surprise, quand au bout de 10 minutes, elle est en possesion de ses radios et que 20 minutes après, on lui donne le bilan de ses analyses médicales.
Elle retourne alors dans la salle d'attente du médecin, sans passer par la case guichet. En effet pas besoin de repayer.. Aussitôt, elle est reçue par la même médecin, qui consulte les résultats et en conclue qu'il y a suspicion de pneumonie. Mais elle préfére avoir l'avis d'un spécialiste. Elle nous envoie consulter un pneumologue.
Retour au guichet, afin de payer la consultation à 4 rials (un peu moins de 10€) et allons dans la salle d'attente du spécialiste. Cette fois-ci, nous allons attendre ... 5 minutes, avant qu'Anne-Marie soit reçue. La pneumonie est confirmée. Elle lui propose de rester à l'hopital afin d'être sous perfusion pendant 24 heures. Comme Anne-Marie refuse, elle lui prescrit une double injection d'antibiotique et une une nébulisation de cortisone à effectuer immédaitement et une autre double injection d'antibiotique à effectuer dans 24h.
Retour au guichet, pour payer la perfuson et l'inalation (les deux actes). Puis nous allons dans une salle da'ttente destinée à cela. Très vite, une infirmière prend en charge Anne-Marie pour la perfusion, qui va durere une dizaine de minutes. Une autre infirmière prend le relais pour dix minutes d'inalation.
Il ne lui reste plus qu'à passer à la pharmacie de l'hopital, pour acheter les médicaments que la pneumologue lui a prescriT;
Il est 19h15, quand nous quittons l'hopital.
Chapeau bas, bravo le service médical Omanais
Nous sommes légérement rasurés
Paul et le chauffeur nous raméne à l'hôtel, juste au moment du dîner. Un immense buffet à volonté.
Pour terminer le repas, grosse surprise pour Philippe.
Anne-Marie avait demandé à Paul de trouver un gâteau pour l'anniversaire de Philippe. Pendant que nous étions à l'hopital, Paul et le chauffeur ont disparu un moment, c'était pour aller chercher ce gâteau. Certes, c'est pas vraiment aujourd'hui (Philippe est né le 1 janvier), mais pour le fêter c'est plus simple aujourd'hui que demain. Nous sommes tous ensemble.
Paul semble aimer le gâteau.
En tout les cas, un GRAND MERCI à lui ...
